「 12 」

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๋࣭⭑ T/P
— Arbre de Ventlevé
Le même jour ; 17h03.

Étrangement, Barbatos ne dit pas un mot de plus et se retourne. Le suivant du regard, je l'observe s'asseoir sur l'une des imposantes racines de l'arbre qui dépassent du sol. Ses yeux se plongent alors dans les miens.

« Qu'est-ce que tu fais, au juste ? » Je demande, agacé·e.

Barbatos me renvoie un léger sourire. « Je me repose, simplement. Tu sais, même un Archon a besoin de se détendre, de temps en temps. »

Je lève les yeux au ciel. « C'est vrai que brailler sur la place publique, c'est fatiguant ... »

Barbatos éclate de rire, un son clair et vibrant qui résonne sous les branches du grand chêne. « Pour quelqu'un que je suis censé détester, tu es plutôt drôle, tu sais ? »

Je croise les bras, le regardant avec scepticisme. « Ne m'agace pas plus que je ne le suis déjà. Je sais bien que tu ne ris que pour te moquer de moi. »

« Peut-être. » Admet-il d'un clin d'œil. « Mais tu rends la tâche bien plus amusante. »

Aussitôt, je lui lance un regard noir. Non mais je rêve ...

Pas le moins dérangé du monde, celui-ci affirme d'un ton provoquant : « Ne me regarde pas comme ça, ça me donne encore plus envie de t'énerver ...

—  Et moi, ça me donne envie de te mettre mon poignard sous la gorge.

—  Tu veux dire, le poignard que je t'ai confisqué ? »

Je reste muet·te. Effectivement, je n'ai toujours pas eu l'occasion de reprendre ce qui m'appartient. À vrai dire, je n'ai même pas essayé. Il semble évident que cet Archon s'en est déjà débarrassé, après tout.

« J'ai cru comprendre qu'il était important pour toi. Je me trompe ? » Me demande t-il après un court silence.

« Qu'est-ce que ça pourrait bien te faire ? »

Une certaine satisfaction peut se lire dans les yeux de l'Archon. « J'ai vu des noms gravés sur le manche ... Celui de Beidou, et de Kazuha. Ce sont des personnes qui te sont chères ?

—  Ça ne te regarde pas. » Mon ton est froid, sévère.

Les mots ôtés de la bouche, il détourne le regard. Puis, l'Archon prend un temps pour perdre ses yeux dans le paysage de la plaine, tandis que je le fixe, l'air curieux. Il devient de plus en plus étrange chaque jour qui passe, visiblement.

Soudainement, il tend sa main, la positionnant entre nous, la paume face au ciel. Une lueur d'un bleu cyan vient alors rayonner dans le creux de sa paume, juste avant qu'un objet n'y apparaisse.

Kill Bill [𝘝𝘦𝘯𝘵𝘪 𝘹 𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant