Haïr les Dieux n'est pas commun dans un monde où ils constituent l'essence même des Nations.
C'est pourtant le cas de T/P, qui abhorre ces Dieux que l'on appelle Archons. Mercenaire de talent, il/elle va pour la première fois devoir quitter Liyue po...
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๋࣭⭑ T/P — Grand Hôtel Goth 00h39.
L'inconnu me fait lentement reculer de quelques pas alors que mon cœur bat à tout rompre. Sous la légère lumière d'un éclairage plus loin, je reconnais aussitôt l'uniforme des Fatui.
Je ne prends pas le temps de réfléchir.
En une seconde, je repousse la lame du couteau avec la paume de ma main, tandis que mon autre main agrippe son poignet que je tords brutalement. Je me remercie intérieurement d'avoir enfilé de bons gants en cuir avant d'être sorti·e.
Entendant mon assaillant gémir de douleur, j'en profite pour tordre davantage son bras, le forçant à lâcher son couteau qui vient heurter les pavés du sol, le tintement résonnant dans la ruelle vide.
Mais je n'ai pas encore le droit de relâcher ma garde.
Alors, j'attrape d'un geste vif le poignard à ma ceinture. En une seconde, je le fais tourner contre ma paume pour le tenir vers le bas. Pressant fermement le manche, je tente de lui asséner un coup qu'il esquive. La seconde qui suit, je profite du fait qu'il ait perdu l'équilibre pour lui porter un coup de pied à la jambe. Le Fatui chute aussitôt.
Me précipitant au sol avec lui, je le poignarde bientôt au ventre. Son uniforme a visiblement freiné la portée de ma lame, mais malheureusement pas assez pour le Fatui qui s'écrie de douleur. Je couvre instantanément sa bouche de ma main libre ; je dois en aucun cas me faire repérer.
Il est impossible que je le laisse en vie. C'est bien trop dangereux.
Surtout, je dois faire vite. Il est probable que d'autres Fatuis aient entendu son cri, ou bien qu'ils aient déjà commencé à se méfier de son étrangement longue absence.
Le court instant où je me perds dans mes pensées crée une opportunité à l'homme qui tente de m'assener un coup de poing au visage. Surpris·e, je perds l'équilibre en me défendant et laisse malheureusement mon poignard m'échapper. Quant à l'homme, il se relève aussitôt, sa main pressée sur son ventre ; je pouvais apercevoir les vêtements sur cette zone tachés de son sang.
Esquivant son coup de pied avant de me lever à mon tour, je réplique à la seconde en lui rendant la même force dans un coup au visage. Le pauvre vient se tenir le nez tandis qu'il fait un pas en arrière. Ne lui laissant aucune seconde de répit, je le suis immédiatement, tentant de frapper son ventre afin d'amplifier la douleur de la plaie. Toutefois, l'homme est assez réactif pour me bloquer.
« Va crever, putain ! » S'écrie t-il alors qu'il se jette sur moi avec rage.
Je bloque aussitôt son coup avec mon avant-bras, avant d'enchaîner avec un coup de pied bien placé près de sa plaie.