Kill Bill [𝘝𝘦𝘯𝘵𝘪 𝘹 𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳]

「 3 」

NOTE : À partir de ce chapitre, j'utiliserai souvent « T/S ». Cela signifie « ton surnom » et c'est simplement un prénom d'usage que vous utilisez pour ne pas utiliser votre vraie identité ! Je laisse votre créativité s'exprimer sur ce point là :)

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๋࣭⭑ T/P
— Campagne Liyuéenne
15h02.

J'observe tranquillement les paysages verdoyants qui m'entourent tandis que j'avance sur le long chemin de terre. À l'horizon, les champs de blé dorés et les ruines me signalent que j'atteins bientôt ma destination.

Les champs autour de moi sont balayés par le vent. Au dessus, le soleil est encore haut dans le ciel, de nombreux nuages blancs l'accompagnant.

Je suis bien vite dans le village. J'observe alors un moment les quelques maisons. Seul un petit nombre d'entre elles est encore entretenu. Le reste des maisons est en ruine ; leur bois est gonflé par la pluie et brisé par le vent.

« T/P ? C'est toi ? » M'appelle la voix d'un vieil homme.

Je me tourne aussitôt. L'homme au visage ridé et aux cheveux blanc était en train de difficilement marcher jusqu'à moi. Au vu de son chapeau et de l'outil qu'il a à la main, celui-ci se prépare probablement à aller travailler au champs.

« Ah, papi Zhou ! Comment vous allez ?

— Tout va bien. Ça me fait plaisir de te revoir ...

—  Moi aussi ! Mamie Qiao est là ?

—  Non, elle est au champs avec le fils du voisin.

—  Vous allez les rejoindre, alors ?

—  Exactement ! M'enfin, je vais pas t'embêter avec tout ça ! Ta mère est chez toi, dépêche toi d'aller la voir.

—  Je m'y rendais, justement ! Et n'oubliez pas de vous ménager. »

L'homme hoche lentement la tête, un léger sourire aux lèvres.

Je lui fais un dernier signe de main avant de prendre la direction de ma maison d'enfance. Elle n'est pas en meilleur état que le reste du village, pour ne pas dire pire.

Devant la porte, j'hésite à entrer. Cependant, je ne peux pas me permettre de penser comme cela. Alors, je prends une inspiration, toque à la porte et entre aussitôt.

« Maman, je suis là ! » Je m'exclame, sans obtenir de réponse.

Laissant mon regard se balader dans la pièce principale, je remarque le manque de rangement et la poussière. Je soupire, fonçant directement dans la chambre de mes parents. Là, ma mère se balance lentement sur une chaise à bascule en bois. Elle observe, le visage inexpressif, le paysage à travers la fenêtre.