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As salam Aleykoum

Le Juge :Je décide d'instaurer une garde partagée. Pendant l'année scolaire, les enfants seront avec leur père, et durant les vacances, avec leur mère, à moins que les parents trouvent un terrain d'entente. La séance est levée.

Tout ce que je craignais s'est réalisé. Je n'ai pas le choix ; je vais devoir écouter la proposition de Yacine. Je ne peux pas rester aussi longtemps loin de mes enfants.

Je suis rentrée chez moi avec Ben. Je sais que Yacine va venir, car normalement, c'est lui qui doit avoir leur garde.

Ben : Je suis vraiment désolé, Fatou. Je n'ai pas réussi à t'aider pour la garde des enfants.

Moi :Ce n'est pas grave, Ben. Tu as fait de ton mieux pour m'aider, mais malheureusement, on ne pouvait pas imaginer que les choses se passeraient aussi vite. Il ne reste plus qu'à annuler notre mariage. Cela ne servirait plus à rien

Lui :D'accord, tu as raison. Je vais te laisser, je t'appellerai plus tard.

Il est parti. Quelques minutes après, quelqu'un a sonné à la porte. Je suis allée ouvrir, et c'était Yacine.

Yacine :Bonjour Fatou, écoute-moi s'il te plaît.

Moi :C'est toi qui devrais m'écouter ! Tu n'as jamais été présent dans la vie de mes enfants. Je me suis battue pour être celle que je suis aujourd'hui, pour eux. Quand tu as appris que j'étais enceinte, ta réaction m'a profondément blessée. Je t'ai aimé plus que tout, je t'ai donné ce qu'une femme a de plus précieux, et toi, c'est ainsi que tu m'as remerciée  En me traitant de croqueuse d'argent Et aujourd'hui, tu veux faire partie de la vie de ces enfants

Lui :Fatou, je t'ai aimé et je t'aime toujours. Je sais que j'ai fait une énorme erreur, que je regrette amèrement, et que je continuerai de regretter jusqu'à la fin de mes jours. Je te jure, j'ai été victime de sorcellerie, c'est pourquoi j'ai oublié ce qui s'est passé entre nous. Une personne a voulu nous séparer et elle a réussi. S'il te plaît, Fatou, donne-moi une seconde chance, pour nos enfants et pour l'amour que nous avons partagé, et qui est certainement toujours là.

Moi :Que ce soit vrai ou non, je ne veux rien savoir. S'il te plaît, Yacine, sors de ma vie. Je ne t'aime plus, je suis passée à autre chose, fais de même. Tu as déjà une femme, fais des enfants avec elle et oublie les miens, je t'en prie.

Lui :Ne me parle plus jamais de cette sorcière. Tu es vraiment têtue, Fatou, mais je le suis encore plus. Ces enfants sont autant les tiens que les miens, et j'ai obtenu leur garde partagé . J'aime vraiment les enfants, et je veux les connaître. Que tu le veuilles ou non, je serai dans leur vie. Tu as deux options : tu acceptes de venir à Ibadan avec moi et les enfants, ou tu restes ici, et tu ne pourras les voir que pendant les vacances. La balle est dans ton camp, tu as trois jours pour décider.

Puis il est parti. Yacine, je te déteste. Pourquoi me fais-tu ça  Je ne peux pas abandonner tout ce que j'ai construit à cause de lui, mais les enfants sont là... Mon Dieu, que vais-je faire

Je n'en parle pas , mais Fatou accomplit sa prière.

J'ai fait mes ablutions et j'ai effectué deux unités de prière, demandant à Dieu de me guider vers le bon chemin.

Les enfants sont rentrés de l'école. Ils n'osent plus me poser des questions au sujet de Yacine, car ils savent que cela m'énerve.

Eux :Bonsoir, maman.

Moi :Bonsoir, mes amours. Comment allez-vous

Eux :On va bien, Alhamdulillah. Et toi

Moi :Je vais bien aussi. Venez, il faut que je vous parle. Votre papa et moi avons eu un malentendu, c'est pourquoi vous ne l'avez pas vu pendant toutes ces années. Mais il y a quelques jours, vous l'avez rencontré.

Fatou :mon destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant