As salam aleykoum
Le soir au palais
Fatou
Je ne sais pas comment expliquer ce que je ressens actuellement. Quand Yacine m'a fait sa demande, je ne m'y attendais tellement pas. Sur le moment, avec le choc, j'ai accepté, et je ne regrette pas mon choix. J'espère ne jamais le regretter. Tout le monde est content. J'ai annoncé la nouvelle à tous mes amis, qui sont très heureux pour moi. Voir la joie autour de moi, mes enfants, Yacine et sa famille, est un vrai bonheur. En parlant de famille, je pense qu'il est temps pour moi de rétablir la vérité. Il faut que mon oncle paie pour tout le mal qu'il m'a fait. Il est temps pour moi de retourner au Mali. Je vais en parler à Yacine.
J'ai frappé à sa chambre.
Lui : Oui, entrez
Moi : Bonsoir. J'espère que je ne te dérange pas.
Lui : Fatou, à cette heure-ci, j'espère que ce n'est rien de grave. Non, pas du tout. Entre.
Moi : Non, je voulais te demander quelque chose.
Lui : Tout ce que tu veux. Assieds-toi.
Moi : Je n'ai pas eu le temps de t'en parler avec tout ce qui s'est passé. J'ai retrouvé la mémoire le jour où tu m'as renversée.
Lui : Mais c'est une bonne nouvelle. Il fallait me le dire plus tôt. Il faut que tu rendes visite à ta famille.
Moi : J'aurais préféré ne jamais me souvenir de mon passé. (Mes larmes ont coulé seules.)
Lui : Mais non, s'il te plaît, Habibi, ne pleure pas. Viens ici.
Il m'a pris dans ses bras.
Lui : Si tu ne veux pas en parler, c'est ton droit.
Moi : Non, il faut que j'en parle.
Je lui ai raconté toute mon histoire jusqu'à mon accident.
Lui : SI JE RETROUVE TON ONCLE, C'EST UN HOMME MORT
Moi : S'il te plaît, Yacine, calme-toi.
Lui : Comment peut-on être aussi cruel avec son propre sang Ça me dégoûte.
Moi : C'est la vie, et c'était mon destin. C'est ce destin qui m'a menée à toi aujourd'hui. Mais il faut que tout le monde sache la vérité.
Lui : Je suis d'accord avec toi. On , a pars au Mali demain.
Moi : C'est pourquoi je suis venue te voir. Tu dois avoir beaucoup de choses à faire. Ne te dérange pas, je vais régler cette histoire.
Lui : Ce n'est pas un problème. Même si je ne suis pas là, j'ai des personnes compétentes qui peuvent tout gérer en mon absence. Tu es ma femme, et je veux être là pour toi.
Cela me touche tellement que Yacine se soucie autant de moi, surtout quand il a dit que je suis sa femme.
Moi : Merci beaucoup.
Lui : Il n'y a pas de merci entre nous. Il fait tard, et demain nous avons une longue journée. Va dormir.
Moi : Bonne nuit, Yacine.
Lui : Bonne nuit, Habibi.
Et je suis partie me coucher.
Le lendemain
Nous venons d'arriver à Bamako. Je stresse tellement. Les enfants sont restés avec leur grand-mère. J'ai fait le voyage avec Yacine et quelques gardes. Il a pris des chambres à l'hôtel Azalaï, un très bel hôtel. Nous avons déposé nos affaires et nous nous sommes rendus directement à notre grande famille à Sotuba. Quand nous nous sommes garés devant la porte, tous les regards étaient braqués sur nous. Nous sommes descendus, et il y avait mes cousins qui avaient fait un "grin" devant la porte. Quand ils m'ont vue, l'un d'eux a crié :
Moussa : HAAAA CHOU WILILA FATOU CHOU WILILA AYER BOLI ! (Haaa, le cadavre s'est réveillé ! Le cadavre de Fatou s'est réveillé ! Courez !)
Et ils ont tous fui. Moi-même, je suis choquée. Nous sommes entrés dans la maison, et même ceux qui étaient dans la cour ont fui. Seul mon grand-oncle est venu en récitant.
Moi : Mon oncle, c'est vraiment moi, ta nièce Fatoumata Cissé. Je ne suis pas morte.
Tonton Adama : C'est impossible. Oumar nous a dit que tu étais morte. Nous avons même fait ton enterrement. Comment peux-tu être vivante ?
Moi : Il vous a menti. Laissez-moi vous raconter ce qui s'est passé.
Et je leur ai raconté toute l'histoire.
Lui : Je n'arrive pas à croire qu'Oumar ait pu te faire ça. Je suis vraiment désolé, ma fille. C'est moi qui t'ai laissée avec lui. Il a osé tuer son propre frère.
Moi : Ce n'est pas grave, mon oncle. Je te pardonne. C'est la vie. Ce qui est fait est fait. Aujourd'hui, je suis là pour récupérer ce qui m'appartient.
Lui : Et tu as le soutien de toute la famille.
Moi : Je ne vous ai pas encore présenté. Voici mon fiancé, le roi Yacine Ikenna Ademola.
Lui : Ma fille, tu as réussi Un roi Même, je suis fier de toi. Ravi de faire votre connaissance.
Yacine : Moi de même.
Lui : Merci de nous avoir ramené notre fille. Vous voulez que les choses se passent comment
Yacine : J'ai fait mon devoir. Elle veut porter plainte et récupérer ce qui lui revient.
Lui : Elle a tout à fait le droit. Heureusement, il est à Bamako. Il s'est installé ici il y a un an. Sa femme est partie avec un autre homme et lui a volé 5 000 000 euros. À cause de la honte, il a déménagé ici avec ses enfants. Il n'a jamais voulu s'installer dans la maison de tes parents. Maintenant je comprends pourquoi. Mon ami est le commissaire du 3ème arrondissement. Je vais l'appeler, et tu pourras déposer ta plainte.
J'ai discuté avec tous les membres de ma famille, qui étaient très heureux de me revoir.
Tonton Adama a tenu sa parole. Ils ont arrêté tonton Oumar, qui a tout avoué. Il risque au minimum 40 ans pour meurtre, fraude et tentative de meurtre. Je ne suis pas allée le voir, je n'en avais pas envie. Il a ce qu'il mérite. J'ai pu récupérer les biens qu'il avait vraiment dilapidés, mais il en restait encore beaucoup. Il a fait de bons investissements. Ses enfants sont venus me voir.
Ismaël : S'il te plaît, Fatou, ne nous punis pas pour les erreurs de papa.
Moi : Ismaël, ne t'inquiète pas. Je n'ai jamais eu à me plaindre de toi ni de Kadidia. Vous avez toujours été gentils avec moi. Je vous laisse votre maison et tous vos biens.
Maimouna : S'il te plaît, Fatou, pardonne-moi. Je t'ai fait tellement de mal. Mais tu nous laisses la maison
Moi : Je ne le fais pas pour toi, mais pour ton frère et ta sœur. Remercie-les. Tu ne mérites même pas ma pitié, mais je te pardonne. Cependant, je n'oublie pas.
Kadidia : Merci beaucoup, Fatou. Tu as un bon cœur. Que Dieu t'accorde tout ce que tu souhaites.
Moi: je t'en prie amine
Maimouna : Merci, Fatou.
Nous sommes restés trois jours. J'ai vu tous les membres de ma famille. Je les ai invités au mariage qui aura lieu dans trois mois. Nous sommes passés à la maison de mes parents. J'ai demandé à ce qu'on la rénove. Elle était devenue comme une maison abandonnée. Ensuite, nous sommes allés voir la tombe de mes parents. J'ai tellement pleuré. Heureusement, Yacine était là pour moi. Le jugement de mon oncle a été rendu : il a écopé de 60 ans. La justice m'a été rendue, même si cela ne ramènera pas mes parents. Savoir que leurs meurtriers est en prison me réjouit.
J'espère que vous avez aimé 🥰
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Fatou :mon destin
RomanceTout allait bien dans ma vie je vivais une vie de rêve jusqu'au jour où........ tu veux s'avoir alors je t'invite à venir découvrir mon histoire