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As salam Aleykoum
                                     
Fatou

Je pensais ne plus jamais revenir ici, mais l'homme propose, et Dieu dispose. Nous venons de franchir les portes du palais, toujours aussi grand et majestueux. Mohamed était émerveillé. La voiture s'est garée, et nous sommes descendus.

La vie est vraiment incroyable. La dernière fois que j'ai quitté ce palais, j'étais une simple servante. Aujourd'hui, j'y retourne comme la mère des enfants du roi. Il y avait plusieurs domestiques qui attendaient. Ils ont pris nos affaires et nous ont conduits à nos chambres. (Amina a préféré rester avec ses enfants pour veiller sur la maison.) Ma chambre se trouvait en face de celle des enfants.

Yacine

À part Samira, personne n'est au courant de cette histoire. J'ai voulu en parler à ma mère en personne. Samira m'a dit que Rose a complètement disparu de la circulation. Personne ne sait où elle se trouve, mais je dois la retrouver le plus tôt possible. Cette femme est vraiment dangereuse.

Je frappe à la porte de ma mère.

Elle : Oui, entrez.

Moi : Bonsoir maman.

Elle : Yacine, tu es revenu ! Cela fait combien de temps que je ne t'ai pas vu ? On se parle au téléphone, mais je veux te voir plus souvent. Je te fais toujours la même reproche.

Moi : Désolé maman, je promets que ça ne se reproduira plus. Si je suis là, c'est pour te dire quelque chose de très important.

Elle : Je t'écoute, mon fils.

Moi : Maman, je t'ai caché quelque chose et je suis vraiment désolé.

Elle : J'espère que ce n'est rien de grave.

Moi : Ça dépend de comment tu le prendras. C'est une longue histoire.

Elle : Je t'écoute.

Je lui ai raconté toute l'histoire, de A à Z.

Elle : Depuis le jour où tu m'as dit que tu voulais qu'elle soit ta domestique personnelle, j'ai compris qu'il se passait quelque chose entre vous. Vous avez tous les deux souffert dans cette histoire. Donne-lui du temps, ne la brusque surtout pas. Avec le temps, elle finira sûrement par t'ouvrir son cœur. Cette Rose, je ne l'ai jamais aimée, et je n'avais pas tort. J'espère que tu la retrouveras le plus vite possible. Il faut que je voie mes petits-enfants. Et si, depuis le début, tu m'avais avoué tes sentiments, je t'aurais laissé épouser Fatou.

Moi : Les enfants se sont installés dans leurs chambres. Je pense qu'ils ont fini de se rafraîchir. Je vais les chercher. Si j'avais su, maman, beaucoup de choses se seraient passées différemment, mais hélas, c'est le destin, on n'y peut rien.

Elle : Je sais, mon fils. Tu as un bon cœur, et tu ne pourrais jamais renier ta progéniture. Je suis là pour toi. Si je peux t'aider en quoi que ce soit, n'hésite surtout pas.

Moi : Merci beaucoup, maman. Je t'aime.

Elle : Moi aussi, mon fils. Maintenant, ramène-moi mes petits-enfants et ma belle-fille.

Fatou :mon destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant