Et si tout devenait réel ?

Chapitre 8

Depuis maintenant quatre mois, Éléonore, Arthur, Mathias, Thomas ainsi qu'Arnaud faisaient partie de l'équipe d'élite " La Garde Royale". Au cours des deux premiers mois, les jeunes garçons s'entraînaient intensément. Estéban, Amélie et Leonora étaient venus les rencontrer. Malgré leur niveau de compétence, ils étaient en train d'acquérir des techniques spécifiques avec Estéban.

Après les recommandations de Mathias et Arthur, Estéban, Leonora et Amélie avaient fait la connaissance du roi. De son côté, Edward avait refusé de les rencontrer. Non par crainte, mais afin d'éviter que cette action soit répétée à chaque fois que le Premier ministre n'était élu.

Ils étaient installés dans l'un des couloirs du palais royal. Toutefois, afin de permettre une plus grande discrétion, Éléonore avait découvert le terrain idéal pour établir leur quartier général.

Éléonore se leva de son siège et observait attentivement le regard d'Arthur, qui était au courant de ses intentions envers ce futur bâtiment. Bien qu'ils eurent un début difficile, les liens qui les reliaient permettaient une amitié solide.

- Très bien les garçons, j'ai quelque chose à vous montrer maintenant !

Après avoir prononcé ses mots, Éléonore et ses les garçons se rendaient au parking du palais royal où se trouvaient leurs véhicules, des Range Rover. Éléonore s'en alla seul, tandis qu'Arthur accompagnait Mathias comme à son habitude. Thomas et Arnaud empruntaient la route ensemble.

Vingts minutes plus tard, un portail gris se dressait devant les véhicules. Mathias, Arnaud et Thomas demeuraient étonnés par ce paysage. Le portail s'ouvrit et ils aperçurent au loin un vaste parking.

Chaque personne descendait de sa voiture et se dirigeait vers un bâtiment en verre. Devant eux se trouvait une porte, à droite un grand garage où les véhicules de l'équipe pouvaient être garés.

- Bien, je vous présente notre quartier général ! s'écria Éléonore avec enthousiasme.

- Je ne souhaite pas te décevoir, mais cela semble être très petit, ajoutait Mathias.

- Rentrons, vous constaterez par vous-même, poursuivait-elle.

Ils franchirent la porte d'entrée, où des escaliers noirs au fond de la pièce permettaient de voir deux portes à l'étage. La première de couleur rouge était le bureau d'Éléonore, situé juste après les escaliers. À l'entrée, son bureau était constitué d'un fauteuil rouge à trois places et d'une petite table en verre mit sur un grand tapis noirs. Derrière ceux-ci se trouvaient un bureau, une armoire et quelques photos familiales.

Le bureau des opérations se situait juste à gauche du bureau d'Éléonore. En y rentrant, on retrouvait une grande table six places. Derrière, différents appareils électroménagers (machine à café, réfrigérateur ou même un micro-onde). A la droite de cette table se trouvait un tableau blanc qui permettait d'indiquer les éventuelles missions, tandis qu'à leurs gauches ils voyaient un vaste canapé avec une télévision de grande format.

Quand les garçons descendirent les escaliers. À leur gauche, ils apercevaient un vaste bureau circulaire. Derrière ce bureau figuraient trois portes. La salle de bain se trouvait dans la première porte. Salle de bain traditionnelle, douche italienne, baignoire de grande taille, toilettes noires et deux éviers.

À côté de la salle de bain se trouvait une porte qui donnait accès à la salle de sport. Cette pièce offrait une salle de sport équipée de différentes machines. Une zone pour les abdominaux avec tapis, ainsi qu'une zone qui était réservée aux exercices cardio.

En poursuivant la visite, l'équipe pouvait observer l'emplacement des cellules en ouvrant la porte qui était située à droite de cette salle de sport.

Thomas s'approchait d'Éléonore d'un ton étonné. Il enveloppa ses épaules avec son bras.

- Tu nous as caché ça capitaine ?

Éléonore le regardait d'un air étonné. Elle ne savait pas si cet endroit leur plairait. Un sourire commençait à apparaître sur son visage.

-Il reste encore quelques pièces à visiter si vous voulez, lui disait-elle d'un ton joyeux.

- Ils restent combien de surprise petite ? intervenait Arthur.

-Je préfère capitaine que petite et tu le sais.

Arthur éclata de rire et saisit son bras avec une expression radieuse.

- Poursuivons la visite, petite, poursuit-il en la taquinant.

Éléonore éclata à son tour de rire. Elle avait découvert une seconde famille au sein de cette équipe. Un début difficile, mais elle était consciente de la raison pour laquelle ils avaient été choisis. Chaque membre de cette équipe lui apportait quelque chose dont elle avait besoin, que ce soit en raison de leurs compétences techniques, de leurs connaissances ou de leur façon d'être.

Éléonore escaladait les trois marches situées à droite du bureau circulaire pour leur présenter le jardin situé au fond. Une fois que la porte s'ouvrit, ils apercevait un jardin avec une vaste terrasse composés de plusieurs canapés et d'un barbecue. Le jardin avec une superficie de 800 m carré. En le voyant, les garçons restaient émerveillés. Une piscine ainsi qu'un jacuzzi s'y trouvaient également.

En rentrant à l'intérieur, Éléonore faisait 20 mètres de marche avant de prendre la porte à droite. La salle qui composait plusieurs tapis bleus était une salle de combat. Les techniques acquises par l'équipe d'Éléonore étaient continuellement mises en pratique dans cette salle.

- De l'extérieur, cela ne semble pas si vaste, s'écria Arnaud.

- J'ai apporté quelques modifications grâce à ma magie. J'ai fait tout mon possible pour rendre cet endroit le plus agréable possible.

- C'est vrai, cet endroit est idéal, déclara Mathias en observant attentivement chaque petite partie du bâtiment.

- À proximité de la porte, qui est probablement la porte du garage intérieur, de quoi s'agit-il ? s'interrogeait Arthur.

Éléonore tournait la tête. Arthur évoquait les casiers dans lesquels leurs armes et leurs vêtements étaient placés. Il y avait cinq casiers installés. On avait également placé une petite penderie avec leurs gilets pare-balles.

- On le prend ! criait Mathias.

Éléonore éclata de rire, l'enthousiasme suscité par son idée la laissait étonnée. Arthur l'observa attentivement. Quelques instants plus tard, il s'approcha d'elle.

- Est-ce que les missions seront les mêmes? lui demandait-il.

- En partie, je devais vous en parler au cours de la semaine. Les résultats obtenus par notre équipe ont été surprenants, mais dans le bon sens. Les responsabilités liées à la protection de la famille royale nous ont été retirée. Tout le reste demeure identique, l'avenir nous dira ce que nous allons obtenir pour les prochaines missions.

- Qui les défendra? répondit Mathias d'un ton surpris.

- La protection qu'ils bénéficiaient avant notre venue. Selon l'État, il est préférable que nous restions pour des tâches plus risquées, voire en tant que soutien si certains commissariats sont confrontés à des enquêtes complexes.

- Nous verrons bien comment ça évolue au fur et à mesure des années. Si ça se trouve d'ici quelques mois un de nous décidera de partir pour d'autres horizons, répondait Arthur.

- Souhaite-tu partir? lui disait Mathias.

- Et perdre une minute pour mettre Éléonore en colère? Jamais, déclara-t-il en fixant Éléonore en riant.

- C'est la même chose pour moi, s'exprimait Thomas.

- Pour moi aussi, je reste, peu importe ce qui se passe, déclara Arnaud.

- Il en va de même pour moi, c'est un horreur d'être le vice capitaine de cette équipe.

Éléonore ne savait pas quoi dire. Cette réaction l'étonnait. Elle n'aurait jamais imaginé leur propos. Au départ, ils éprouvaient une certaine appréhension, mais maintenant ils souhaitaient rester dans cette équipe. La confiance qu'ils lui accordaient lui procurait à Éléonore un sentiment de sécurité et même d'assurance.