Qui aurait imaginé, que je me retrouverais dans un monde magiquement technologique comme celui-ci, sous terre ?
C'est bien le cas, je n'arrive pas à y croire.
C'est confirmé. Le blanc doit être la couleur préférée de Monsieur BETTELHEIM. Il y en a plein dans cet espace de 42 mètres carrés de hauteur et de largeur. Rien ne diffère de l'atmosphère déjà vue dans les couloirs qui m'ont emmenée ici. Je me sens toute petite. Fragile et sans défense. Ma tablette Tiki, serrée plus qu'autre chose contre ma poitrine.
Un regard devant moi, me fait considérer mon reflet dans un miroir aussi grand que ces murs. À ma gauche, un salon dont chaque canapé arbore un tissu fauve et synthétique. Quatres canapés de différentes places pour être précise, autour d'une table basse faite de mini briques ayant l'aspect d'un rectangle blanc. Je trouve ça assez... différent des salons que j'ai déjà vu.
À ma droite, un bureau, blanc, avec rien que des tonnes de papiers installés comme des poutres, sur le côté gauche, ce qui ne laisse que 15 centièmes pour le petit pot de fleurs d'Iris, devant lequel est posé un petit cadre photo.
Les murs près du salon sont parés de grands cadres. Dont deux photos de très certainement, Mr Bettelheim. Sur l'un, il est vêtu en major, blanc de fonction, de la tête au pied. Sur l'autre, il est en rouge. C'est la première fois que je le vois vraiment. Noir américain, il m'a l'air fort, coriace, mature... il évoque un homme aguerri par énormément de souffrances, dont il a la capacité rigoureuse, de les camoufler. Moi, je les vois dans son regard expressif.
À part tout ça, je trouve que la déco est trop simple et mérite d'un peu plus de personnification, de sentimentalisme.
Maintenant, je me demande qui est la voix robotique qui m'a demandé d'entrer car il n'y a personne. Mais j'hésite de crier " Eh oh ! Y a quelqu'un ? ". J'ai envie de découvrir de qui est la photo qui est sur le bureau à 3 mètres de moi. Je guette donc à gauche et à droite comme pour traverser la route.
La voie est libre ! Vas-y Marinette ! Me chuchote ma voix intérieure, ma bêtisia " Satanas".
Surtout pas ! Et si la voix robotique te voyait ? Intervient "Angelica" ma conscience.
Laisse faire, Angelica ! Elle a besoin de satisfaire sa curiosité... Argumente Satanas.
Tu as oublié ce qu'il s'est passé hier au BCBG quand elle a essayé de satisfaire sa curiosité ? Rouspète Angelica avec ses petites ailes blanches.
Mais ce n'est qu'une photo !! Il ne s'agit plus de Dylan Dioug ! S'agite Satanas avec ses ailes rouges foncés.
Et qui te dit que monsieur Damara aimerait qu'elle touche à cette photo ?
« Arrêtez de vous chamailler toutes les deux ! Je veux voir cette photo, je vais la voir ! » Hurle-je en serrant les poings, prête à faire halte par là-bas.
Finalement, je m'avance. Encore et encore. Et j'arrive enfin devant le bureau. J'inspire une grand coup, comme si regarder cette photo allait changer quelque chose dans ma vie.
Je contourne doucement ce plan de travail. Les pieds curieux, j'y étais presque quand j'ai sursauté par une voix un peu rauque et hausse de nature semblait-il :
« Pas touche à cette photo ! »
Je me souviens avoir lâché un niais Hah ! de surprise en éloignant subrepticement ma main droite qui tentait de toucher le mini cadre. Figée sur place, je finis par balbutier:
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AKODA PRIME 🌜💫
Science FictionConnaissez-vous les légendaires " Ladybug et Chat noir" ? Les avez-vous déjà imaginé adultes dans la vraie vie sans pouvoirs magiques mais des capacités spéciales alimentées par une force monumentale, engendrée par une organisation secrète appelée...