Grosse boulette (2)

39 7 63
                                    


   Bienvenue en France !!

   
      « Enchantée, je m'appelle Melegim Rosini, et oui je pense que vous avez raison »

    « Non. Je suis très sérieuse » dit-elle plus sérieusement.

    « Pardon ? »

 « Je veux dire que ce soir il y aura ... »

    « Salut les filles »  vient planer un homme juste entre elle et moi. Nous n'avons pas besoin de nous retourner assez pour sentir sa présence à 5 centimètres de nos côtés.

    Je me suis presque figée lorsque je me suis rendue compte qu'il s'agit du caramélisé que j'ai traité de " sexy " tout à l'heure.  Son charme est plus envoûtant de plus près. Ma morge s'est cambrée dès que ses yeux ont viré vers moi.

    « On s' connait ? »  demande Alya. Elle m'a l'air courageuse ...

    « Pas encore. Par contre, je voulais bien discuter avec la brune »  glisse-t-il en haussant les épaules vers moi. Je déglutis. Qu'est-ce qui m'arrive ?

    « C'est moi que vous traitez de brune ? »  dis-je avec un sourire , espérant ne pas trop paraître  suspecte.

    Peut-être que je n'aurais pas dû sourire.

    Le téléphone d' Alya sonne et elle s'écarte pour répondre un peu plus loin du son bruyant. Oh non. Je me sens seule maintenant. Le noir américain s'assoit sur la chaise sur laquelle elle était. Oh !

    « Je peux savoir ce qu'une femme comme vous fait ici à cette heure ? »

    J'arrive pas à parler. Je prends cinq bonnes gorgées de vodka avant de fixer le balcon et me rendre compte que l'autre noir américain que j'ai croisé dehors nous regarde. Je crois qu'il m'a remarquée.

      « Vous n'êtes pas du genre à répondre aux questions qu'on vous pose, c'est ça ? »

    « Hein ? Oh ! Non ce n'est pas du tout ce que vous croyez, monsieur...? »

    « Dioug. Dylan Dioug. Et vous ? »

    « Melegim Rosini »

    « Quel jolie nom »

   
     Oh non. Un compliment. J'aime pas ça.

    « Monsieur, je ne vous connais pas. Et de deux, vous êtes assis à la place de ma copine »

    « Je suis désolé. On m'a appris les bonnes manières à l'école. Mais lorsque je suis en face d'une belle femme comme vous, j'oublie tout » me dit-il d'un air si sérieux et effronté à la fois. Comment il fait ?!

    Mon cœur a manqué un battement en entendant celà.

    « Je vois. Vous êtes du genre un peu coincée, c'est ça ? »

    Quoi ?!? Oh non. Non non non ! Pas ce mot  encore !

    « Qu'est-ce que vous voulez dire par coincée, dites-moi »

    « Je vois pas de mal à ça. Vous savez, j'aime bien les filles coincées. Ça me donne l'occasion d'apprendre à les connaître et leur faire découvrir, comment se décoincer »

    Hah ! Je sais pas quoi dire. Il ne sait clairement pas à qui il s'adresse là...

   « Je peux ? » demande-t-il en posant une main sur ma demi cuisse gauche dont l'autre moitiée est cachée par la robe en laine rouge près du corps.

    Cette main ferme m'a laissée sans voix durant quelques secondes.

    « Vous êtes malade !! Retirez moi ça ! »

AKODA PRIME 🌜💫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant