"Merci de votre participation, messieurs"
Le débat télévisé qui opposait Jordan Bardella et Gabriel Attal, dans leur lutte pour accéder au pouvoir, venait de s'achever.
Pendant plus de deux heures, les deux hommes politiques, qui représentaient deux partis aux idéologies opposées, avaient échangé et débattu, non sans une certaine véhémence, sur leurs visions et projets pour le Pays.
Tout au long de leurs échanges, ils avaient pourtant l'un et l'autre, malgré leurs différends, ressentis un certain trouble. Au delà des mots, c'est dans les regards, les attitudes, qu'ils avaient tous les deux perçus, de la part de leur opposant, comme un langage caché qui parlait de toute autre chose que de politique.
Ce soir là, Gabriel Attal eut du mal à trouver le sommeil. Il se sentait troublé. Ce n'est pas le débat qui l'avait perturbé, mais l'étrange attirance qu'il ressentait pour son adversaire. Seul dans son lit et somnolent à demi, il se surpris à penser à Jordan, s'imaginant au contact de sa peau, repensant au sillage que son parfum avait laissé lorsqu'ils s'étaient salués... Il passa une nuit agitée, hantée par la présence de Jordan dans chacun de ses rêves.
Au même moment, Jordan Bardella ressentait lui aussi un trouble. Depuis toujours, il refrenait ses sentiments. Cela était contraire à ses opinions de reconnaître qu'il puisse avoir une attirance pour les hommes, il avait donc appris à l'occulter. Mais ce soir, l'image de Gabriel ne quittait pas ses pensées.
Lors du débat, Gabriel Attal avait eu le dessus à plusieurs reprises. Plusieurs fois, Jordan Bardella avait bafouillé, perdu pied face aux arguments de son adversaire. Il s'était senti humilié et heurté dans sa virilité, ce qu'il avait beaucoup de mal à supporter. Naturellement dominant, il avait l'habitude d'être en position de force et tenait à avoir le contrôle.
Ce soir là, ses émotions étaient ambiguës et contradictoires. Il prenait conscience de son attirance pour son adversaire, et en même temps, un désir nouveau naissait en lui : celui de le corriger, de le remettre à sa place, de le punir pour son arrogance lors du débat.
Il dormit d'un sommeil agité et brûlant.La campagne électorale battait son plein, Gabriel Attal et Jordan Bardella étaient extrêmement sollicités. Ils étaient sur tous les fronts et happés par un rythme de travail soutenu.
Pourtant, dès que la cadence ralentissait un peu, le soir dans leur lit, les mêmes pensées ressurgissaient, de plus en plus assumées. Jordan s'imaginait étreignant fermement son adversaire. Il avait envie de le remettre à sa place, tout en le désirant ardemment.
De son côté, Gabriel, de nature plus doux et romantique, s'imaginait blotti dans les bras forts et protecteurs de son opposant. Il avait le désir de s'y abandonner, de s'offrir à lui avec confiance...
Deux jours plus tard, les deux hommes devaient se revoir pour un nouveau débat politique télévisé. Ils s'y préparèrent au mieux, aidés par leur équipe de conseillers et motivés par les objectifs de campagne.
Ils avaient également hâte de se revoir.*
Le soir du grand débat, et avant que celui ci ne commence, Gabriel Attal et Jordan Bardella se croisèrent au détour d'un couloir.
- "Bonsoir Monsieur Attal, prêt à débattre ?" Dit Jordan en lui tendant la main.
Gabriel avait du mal à regarder Jordan dans les yeux.
- "Bonsoir Monsieur Bardella, je suis prêt oui, plus que jamais. J'espère que vous même êtes préparé à la défaite", dit-il avec un petit sourire.
Gabriel Attal était certes timide dans ses relations intimes, mais il était très sûr de lui dans le champ de la politique. Ce qui avait le don d'irriter son adversaire.
Ils se serrèrent la main. Un frisson passa de l'un à l'autre, et nul doute qu'il fut largement perçu par les deux hommes. Gabriel Attal baissa les yeux une fois de plus.
- "Je n'ai pas pour habitude de me laisser marcher sur les pieds" lui souffla Jordan Bardella.
Ils furent interrompu par l'arrivée d'un membre de l'équipe qui les accompagna jusqu'au plateau.
Le débat se déroula sans encombre. Une fois de plus, les arguments politiques avancés avec aplomb par Gabriel Attal eurent à plusieurs reprises raison de son adversaire. Plusieurs fois, celui ci bafouilla, se perdit dans les chiffres, ce qui ne faisait qu'accroître la tension et le désir qu'il ressentait pour son opposant.
Gabriel Attal semblait à l'aise, mais au fond de lui il n'en menait pas large. Jordan l'intimidait.

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[Bardella et Attal] Désirs interdits (🔞🍋) - Tome 1
FanficDeux hommes politiques que tout oppose vont être emportés dans une spirale de désir incontrôlable... ils vont s'entraîner mutuellement dans un jeu dangereux et interdit... Attention, contient des propos explicites 🔥🔞🌶️🥵🍆🍑🍋 Je précise que les...