VII

22 0 0
                                    



« Je hais ce mec.
- Qui ?
- Mais enfin James suis un peu ! Regarde comme Astéria et ce crétin de Jedusor sont collés l'un à l'autre depuis ce matin.
- Ah... ça ? Bah c'est normal pour eux, faut pas t'en faire pour ça.
- Hier Lily m'a dit qu'Emma et Astéria s'étaient disputées, Ace est partie précipitamment et depuis silence radio ! Elle est même pas rentrée pour dormir et là elle réapparaît avec le connard en chef Jedusor.
- Sirius arrête de faire ton jaloux, Mattheo pour Astéria c'est comme... comme toi pour moi en fait. Il se passera jamais rien entre eux.
- Marlène m'a dit qu'Asteria avait raconté pendant un jeu de la bouteille que c'était lui son premier baiser !
- On avait genre huit ans ! Si ça te dérange tant que ça de les voir discuter va donc le dire à Astéria au lieu de nous casser les oreilles. C'est un grande fille qui sait tenir des conversations d'adulte responsable.
- Tu crois qu'elle m'écoutera ?
- Mais oui vas-y. »

Sous l'œil narquois de James, Sirius se leva pour se diriger vers Astéria et Mattheo. Il tapota sur l'épaule de la fille Potter et elle se leva en lui souriant doucement.

« C'est quoi toutes ces conneries que t'as sorti à Sirius à l'instant ?
- Ça ma chère Marlène, ça s'appelle mon divertissement de la matinée. »

Alors que la tablée se tournait vers le fils Black, celui-ci se prit un gifle, avant qu'Asteria, furieuse, ne se rassoit en l'ignorant, et qu'il ne revienne avec un air penaud.

« Alors cette conversation Patmol ?
- Va te faire foutre James. »

Sa gêne soudainement transformée en grimace de contrariété, provoqua l'hilarité de son groupe d'amis.

« Qu'est-ce que tu lui as dit ?
- Que je voulais pas qu'elle passe son temps collée à lui.
- Mais quelle merveilleuse idée de lui sortir ça !
- Oh arrêtez un peu et essayez de me comprendre !
- Non toi essaies de comprendre. Imagine, que du jour au lendemain, Lily vienne dire à James qu'elle ne veut pas qu'il passe son temps avec toi, évidemment James le prendrait mal et lui en voudrait. Bon il la frapperait jamais mais ça c'est hors sujet. Tout ça pour dire qu'Asteria et Mattheo c'est comme toi et James, vous êtes inséparables, et oui c'est un garçon et une fille mais ça ne change rien. »

En grommelant, Sirius se tourna vers son assiette sans entrain, alors que ses amis continuaient de se moquer discrètement.

« Putain James, ta soeur elle est folle.
- Mouais je sais.
- Non mais regarde ! »

Se tournant, le groupe de Gryffondors pu observer Astéria, tirant par la cravate un étudiant de Poufsouffle pour l'attirer à elle, tout en l'embrassant langoureusement. Mattheo à côté d'elle riait à gorge déployée alors que les étudiants en jaune et noir tapaient frénétiquement sur la table en guise d'encouragement. Alors que Marlène criait le prénom de la fille Potter en l'applaudissant, Lily et Peter couvrirent les yeux de Sirius, qui se dégagea brusquement. Alors que son regard s'assombrissait, le playboy des Gryffondors sortit de la Grande Salle avec un air furibond.

Enfin, la sœur de James s'écarta doucement du blaireau de septième année en lui souriant, alors que ce dernier rougissait violemment.

Sans laisser plus de temps au reste de la Grande Salle pour réagir, Astéria Potter sauta dans la bras de Mattheo Jedusor, avant que les deux meilleurs amis ne prennent la fuite en riant comme deux enfants ayant volé un bonbon.

« Elle a intérêt à se protéger.
- Ah James je t'adore, tu dois être le grand frère le plus laxiste de l'univers !
- C'est une grande fille, elle gère sa sexualité comme elle le veut. »

Sans plus de manière, le capitaine de l'équipe de Quidditch haussa les épaules de façon désinvolte tout en se levant. S'arrêtant à la hauteur du garçon qu'Asteria venait d'embrasser devant toute l'école, il se pencha au dessus de son épaule.

« Si tu fais du mal à ma sœur, je te brise les côtes, ensuite je te casse les doigts un par un, puis je t'arrache les ongles et les globes oculaires, en enfin, je te coupe les couilles. »

Avec une tape sur l'épaule et un sourire cordial, le lion lui souhaita une bonne journée avant de s'éloigner, en laissant le jeune homme blanc comme un linge.

« Je crois que je comprendrais jamais cette famille. »

ROSES'S THORNSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant