Saison 1 - Chapitre 9 - La Chaise

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Coraline finit par abandonner, se disant que ça ne servait à rien d'essayer de partir. Jean était trop fort. Ses grands bras puissants la maintenaient en place.
Elle pensa alors à ses parents, qui allaient certainement être dévastés par la disparition de leur fille.
À moins qu'elle ne finisse par revenir en vie, mais cela était peu probable vu la folie de l'inconnu qui avait l'air de prendre son pied à la torturer.
Jean respirait fort, et avait l'air d'avoir chaud, vu la moiteur de tout son corps.
Jean était très imposant, c'était difficile de ne pas avoir peur de lui.
Et rien que là, il ne mettait pas toute sa force pour tenir Coraline.
L'inconnu finit par revenir, tout frais, apparemment heureux.

- alors ? Elle va bien ma chérie ?

Coraline se contenta de le fixer, agacée, encore souffrante.

- Jean, va l'installer sur la "chaise".

Jean souleva Coraline et la porta en direction du rez-de-chaussée. Il descendit une nouvelle fois les escaliers, et ils se retrouvèrent une nouvelle fois en face du long couloir recouvert de portes. L'inconnu les suivait de près, comme pour vérifier que Jean faisait son travail correctement.
Jean ouvrit la troisième porte à gauche à partir des escaliers, et Coraline put comprendre ce qui allait lui arriver.

Une grande chaise se situait en plein centre de la pièce. Elle était en métal, toute brillante, et de petits fils y étaient reliés. C'était clairement une chaise éléctrique.

- alors ? Tu as compris ?

Coraline observa la chaise avec horreur. Elle essaya de supplier l'homme de la laisser fuir, de ne pas lui faire de mal, et tout ce genre de phrases qu'une victime dit avant que son bourreau ne l'exécute.
Jean la relâcha, la fit s'assoir sur la chaise, et attacha ses poignets avec des sangles aux accoudoirs de la chaise, et attacha aussi ses chevilles aux pieds de la chaise.

Coraline, qui pouvait maintenant parler, s'adressa à l'homme, qui était debout en face d'elle.

- vous voulez me tuer ?
- non, mais presque. T'éléctrocuter sans te tuer.

Coraline baissa la tête et commença à pleurer. Pas pour essayer de faire culpabiliser l'homme, mais juste à cause de la peur.

- oh... sèche tes larmes ma grande, ça va aller. Je ne vais pas te tuer, réjouis toi.
- je m'en fiche... je veux pas souffrir...
- malheureusement c'est comme ça. Il va falloir être forte.
- et pourquoi vous me faites ça ?
- par pur plaisir bien sûr ! J'adore quand les gens souffrent, ça me procure un plaisir intense.
- et c'est donc vous le créateur de cette application ?

Coraline essayait de gagner du temps, de sympathiser avec lui, pour peut-être espérer gagner sa confiance et enfin pouvoir sortir de là.

- oui, c'est bien moi. Pour attirer des minettes comme toi chez moi, afin de vous torturer et, parfois, vous tuer.
Mais la plupart sont mortes, elles n'ont pas supporté la douleur.
- c'est vrai que ça peut être amusant...
- de quoi ?
- torturer les humains ! J'aimais quand j'étais petite faire mal à mon frère, le nombre de fois où j'ai été punie à cause de ça... j'étais une vraie sadique, ça me plairait bien moi de recommencer...

Coraline racontait des idioties, des bobards qu'elle espérait que l'inconnu gobe afin qu'elle ait une chance de sortir.

- tss... tes techniques pour m'amadouer sont pathétiques, je les vois venir à des kilomètres. Enfin, Coraline, nous ne sommes pas dans un film...
- mais ce n'est pas des techniques, c'est...
- silence.

L'homme se dirigea derrière une sorte de comptoir, et appuya sur un bouton.

Une décharge électrique parcourue alors tout le corps de Coraline, qui devint alors extrêmement raide et tendue.

𝐖𝐇𝐎𝐑𝐔.𝐂𝐎𝐌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant