Athéna n'est pas une femme ordinaire, du haut de ses vingt-trois ans elle est déjà détentrice d'un don hors du commun, ce qui en fait d'elle une proie à abattre.
Une Faéa ou plus communément appelée Fée, c'est ce qui en fait d'elle un être mystique...
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Média - Athéna lors de son arrivée au paradis
Je voyaisde ma vision trouble une silhouette se dessiner dans ce fond blanc pratiquement transparent, la silhouette continuais à se diriger vers moi et les larmes dévallaient très rapidement mes joues lorsque je voyais qu'il s'agissait de Bryan, il me prenait dans ses bras sans attendre et il me caressais les cheveux pour que je me calme.
- Athéna...
- Bryan ? Est ce que je suis...
- Non tu ne l'es pas encore, mais c'est à toi de choisir quel chemin tu veux emprunté malgré le fait que je voudrais que tu continues ta vie.
- Comment ça...Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Tu es entre la vie et la mort Athéna, je sais que tu as refais encore un de ces cauchemars, nous pensions tous les deux que c'etait benin mais nous nous sommes tromper, celui-ci pourrait être fatal.
- Bryan je suis avec toi et je n'ai aucune envie de te laisser, cet endroit à l'air si paisible.
- Athéna ta vie est sur terre, pense à tout ceux qui t'aiment, à ta mère, à tes amis et à Nathan, il ne faut pas que tu les laisse, ils ont besoin de toi. Concentre-toi et écoute les te parler.
« Athéna reviens, j'ai tellement besoin de toi, tu ne peux pas me laisser à ton tour, par pitié mon coeur reviens. »
« Athéna je sais que tu es une femme forte, tu peux gagner ce combat n'abandonne pas, je t'aime tellement. »
Les voix que je venais d'entendre étaient celle de ma mère et de Nathan, je fermais mes yeux un bon coup avant de les réouvrir et de me détacher des bras de Bryan, je séchais mes larmes avant de prendre difficilement la parole.
- Promet-moi qu'on se reverra.
- Je serais toujours là même si tu ne me vois pas.
- Je t'aime mon grand-frère.
- Moi aussi ma petite-soeur.
La première chose que je voyais en ouvrant mes yeux était ce mur blanc que je reconaissais comme étant celui de notre village, je posais ma main sur ma tête pour essayer d'aténuer la douleur avant que la porte ne s'ouvre et qu'un médecin ne rentre dans la pièce.
- J'ai mal à la tête et je me sens faible, que s'est-il passé ?
- Je ne vais pas vous mentir, votre état de santé est très grave, les résultats des tests que nous vous avons fait passer ont révéler des pulsations anormales de votre coeur, quelque chose à dut vous effrayer à tel point que celle-ci se soit reportée sur votre santé. Avez-vous une idée de ce que cela pourrait être ?
Je prenais le temps de réfléchir à ce que je pourrais dire, à peser le pour et le contre pour savoir si je devais parler de mes cauchemars ou non, cependant étant donné mon état, je savais déjà ce que je devais faire.
- Il y a de ça maintenant plusieurs jours, voir peit etre une semaine je ne sais plus, j'ai commencer à faire des cauchemars au départ je pensais que c'était benin mais j'ai très vite compris que ce n'était pas le cas lorsque mon cauchemar se reportait dans la réalité.
- Quel était votre cauchemar ?
- Le tout premier que j'avais fais je me trouvais dans une sorte de chateau, j'étais attaché avant d'être trainée dans une salle, j'avais eu le temps de reconnaitre le Roi des vampires avant d'être ruée de coups, un homme était arrivé et il s'était servit de ses pouvoirs comme jamais personne avant lui, j'avais essayer de savoir qui il était mais son visage était masqué.
- Qu'a t'il fait exactement ?
- Il n'avait pas eu besoin de se battre, juste d'un simple geste du bras, il m'a protégée et je ne sais toujours pas pourquoi, j'en avais refais un avant d'arriver ici.
- D'accord alors je vais être cash, moi ce qui m'inquiète très fortement c'est que votre description correspond en tout point au Prince des ténèbres. Votre état de santé à été causé par la puissance de ce dernier, pour être plus clair, sa puissance vous a affaiblie.
Je prenais le temps d'assimiler ce que le médecin venait de me dire et j'en restais ahurie même si j'avais de gros doutes sur son identité, le penser et le savoir étaient deux choses totalement différentes.
- Et comment faire pour ne plus le voir ?
- D'une certaine manière vous êtes visiblement liée à lui et de ce fait, à part son éloignement il n'y a malheureusement rien à faire.
- Donc je suis condamnée à mourrir c'est ça que vous voulez me dire ?!
Mes nerfs venaient de lâcher et je ne pouvais pas retenir mes larmes devant le silence du médecin qui n'osait pas me regarder, mon corps était tellement affaiblie que j'avais mal au poumons lorsque je toussais.
- Est ce que vous voulez que je prévienne vos proches ?
Je ne répondais plus rien, je n'arrivais pas à croire que ça allait se terminer ainsi, qu'il avait gagner avant que je n'ai eu le temps de me battre.
- Euthanasiez moi, il a gagner et je refuse de mourir devant lui, je ne veux pas lui donner cette joie.
- Ce n'est pas ce que vous voulez Athéna.
- Je ne sais plus ce que je veux.
- Si vous voulez tout savoir, la personne que vous avez appeller avant que vous ne sombriez était Bryan.
Le médecin venait de sortir et je reposais lentement ma tête sur l'oreiller, je n'avais plus de larmes mais pourtant la douleur était présente, comme un fer blanc chauffé à froid.
