Acte 1 - scène 9

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Conseil musical : ce chapitre fait référence aux paroles de Grand Corps Malade et Camille Lellouche dans Mais je t'aime.

Le temps passe vite quand on se languit de quelqu'un. Il semble s'étirer quand on s'ennuie. Il semble accélérer lorsqu'on aime.

Un mois déjà. Que nos deux tourtereaux ont disparu emportant avec eux le cœur de notre ami. Leur souvenir le hante jour et nuit, il ne peut dormir et n'a pas une seconde de répit. Il s'empêche de crier sa douleur.

Cette boule de feu le ronge de l'intérieur.

Les jours filent sans lui. Il n'est plus parmi les vivants. Mais n'arpente pas encore le royaume des esprits. Il erre dans un monde entre deux.

Il est seul, se sent abandonner. Il n'a personne. Il est le seul gardien de leurs souvenirs.

Elle avait tant à offrir, tant à découvrir. Il avait tant a donné, tant à apprendre. Le destin en a décidé autrement.

Les profondeurs sombres l'attirent. Elles représentent ce qu'il recherche : Calme. Silence. Solitude. C'est tout ce qu'il demande. C'est tout ce qu'on lui interdit.

Il brûle de l'intérieur. Une explosion menace, le ciel gronde. Il ne contrôle plus ses démons. Il ne contrôle plus rien. Il tente de maintenir l'illusion, d'éviter l'Iceberg et sa face immergée.

Les paroles de Grands Corps Malade ne sont que justesse, celles de Camille Lellouche empreintes de sincérité. Une lave ardente coule dans les veines du garçon. Le feu brûle, calcine. De Mordred, il ne reste que des cendres brûlantes, des braises rougeoyantes. Cet incendie se nourrit de tout ce qu'il trouve, de souvenirs et de sentiments.

Il s'est perdu. Perdu dans un océan de lave.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 10 ⏰

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