Chapitre 3 - Main du roi

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Le lendemain, Arsen amena son fils Cole à l'armurerie du Capitole. L'armurier le salua en s'inclinant devant lui, Arsen était encore gêné d'avoir ce privilège. Il le salua à son tour.

« Que me vaut la venue d'un héritier au trône, mon seigneur, s'exclama-t-il ?

- Je viens entraîner mon fils, répondit-il. Je souhaiterai deux épées, s'il te plaît !

- Papa, on va utiliser de vraies épées ? Comme des vrais chevaliers ? s'impatienta son fils en sautant de joie.

- Non haha, ricana son père. Il ne faudrait pas de blessé dès la première séance quand même ! On va utiliser des épées en bois. »

Le sourire de Cole disparut aussitôt, il souffla. L'armurier revint avec deux épées en bois, qu'il distribua à Arsen et son fils, qui le remercia aussitôt.

« Bien, tu vas m'écouter attentivement mon fils. On ne frappe surtout pas l'adversaire, on va retenir les coups, en s'arrêtant avant de toucher son adversaire, ça sera beaucoup plus instructif pour voir les erreurs et les axes d'amélioration. Est-ce que c'est compris ?

- Ouiiiii, répondit son fils, qui était impatient de débuter.

- Bien, alors commençons par un petit jeu. Essaie de me toucher avec ton épée !

- Haha, trop facile, tu me prends vraiment pour un débutant, répondit son fils en se moquant.

- Et bien... oui, rit-il. Allez, touche moi ! »

Cole fonça vers son père en essayant de le toucher avec son épée. Il faisait des mouvement totalement aléatoires, il avait juste en tête de le toucher, donc il faisait n'importe quoi avec son épée, tant qu'il atteignait son objectif. Arsen esquivait toutes les attaques de son fils, puis finit par lui toucher l'abdomen.

« Perdu, je t'ai tué ! Allez on recommence ! »

Cole continua ses attaques aléatoires, toujours aussi vaines, son père parvint à passer derrière lui et lui toucher le dos.

« Ben alors, tu me touches ou non ? »

Son fils commença à s'énerver, et s'impatienter. Son père eut à peine le temps de finir sa phrase qu'il lança une nouvelle attaque, qui fut aussitôt esquivée, suivie d'une touche à l'épaule.

« Mais comment tu fais, demanda-t-il, tout énervé ?

- Tu te précipites trop sur l'adversaire. Sache qu'en combat réel, ce que tu fais, ça sera fatal pour toi, c'est l'échec assuré!

- Mais c'est normal, je n'ai pas la technique !

- Certes, il y a la technique, mais aussi et surtout l'attitude. Si tu engages le premier, il faut le faire avec parcimonie et intelligence, pas foncer sur l'ennemi sans réfléchir, c'est perdu d'avance. Leçon numéro une : Observe ton ennemi, son déplacement, sa manière de se porter, chaque adversaire doit être abordé différemment ! Tu dois connaître ton adversaire avant de l'affronter, et ceci se fait seulement par de l'anticipation et de l'observation. Est-ce compris ? »

Cole acquiesça, avant de dégainer à nouveau son épée.

« Alors on est reparti ! »

Cole attendit, pour observer le déplacement de son père puis, après quelques instants, il tendit son épée vers le thorax de son père pendant son déplacement, qui l'esquiva de justesse. Il enchaîna les coups les uns après les autres, qui furent esquivés encore de justesse. Arsen riposta aussitôt par une touche sur le bras d'attaque. « C'est bien ! Continue comme ça, tu vas y arriver, s'exclama-t-il ! » Cole sentit une offensive de son père, il recula de deux pas pour esquiver l'attaque, et tenta aussitôt une riposte sur le bras opposé, qui fut esquivée. Arsen riposta à son tour mais son fils anticipa le geste et se baissa, pour esquiver. Il tendit alors juste après l'offensive de son père son épée pour lui toucher l'épaule opposée, qui s'était alors démarquée. Il réussit enfin son coup. Arsen fut impressionné par la vivacité de son fils pour une première séance, qui sautait de joie.

LA GUERRE DES CLANS - CHAPITRE IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant