Harry Potter et L'Ensorceleur d'étoile (Drarry)

8- Comme mon propre fils

Chapitre 8

Comme mon propre fils

      Harry, totalement fou de joie, tomba à genoux auprès du grand labrador noir qui se mit à aboyer encore plus fort et il s'accrocha à son cou comme si sa vie en dépendait :

      - Sirius ! Sirius ! Tu es là ! s'écriait-il. Tu es vraiment là ! Comment est-il possible que tu sois vraiment là ?

      - Attends un peu Harry, tu vas l'étouffer ! l'exhorta Arthur Weasley qui contemplait la scène en riant. Laisse-lui le temps de reprendre sa forme normale, d'accord ?

      Sirius alors se métamorphosa et retrouva son apparence humaine. Harry trouva qu'il avait l'air bien plus en forme que la dernière fois qu'il l'avait vu. Il avait repris du poids, ses cheveux étaient propres et bien coiffés et il s'était rasé. Cela lui donnait un air plus jeune et faisait ressortir ses yeux gris rieurs que Harry souhaitait tant revoir.

      - Harry ! Tu es devenu presque aussi grand que moi ! Bientôt je ne pourrai plus faire ça, lui dit Sirius en l'attrapant à son tour par le cou pour lui ébouriffer énergiquement les cheveux.

      - Sirius, reprit Harry en se serrant contre lui, je ne peux pas croire que tu aies pu venir ! Je croyais que c'était trop dangereux !

      - Molly a pensé que cela pourrait te remonter le moral avant la rentrée, lui expliqua Mr. Weasley. On a dû convaincre Dumbledore, qui n'était pas vraiment d'accord pour laisser Sirius sortir, mais on lui a promis qu'on ne risquerait rien si je le faisais transplaner sous sa forme d'Animagus et si on restait bien au Terrier.

      - Mais... et les Aurors ? interrogea Harry inquiet en désignant Tonks et Shacklebolt qui, sûrement attirés par les aboiements, s'approchaient d'eux.

      C'est Kingsley Shacklebolt qui lui répondit dans un rire sonore :

      - Ne t'en fais pas, Harry, Sirius est un ami. Nous sommes tous membres de l'Ordre du Phénix et je sais parfaitement qu'il n'est pas plus Mangemort que moi !

      - En plus, ajouta Tonks, crois-tu vraiment que j'irais arrêter mon propre cousin ?

      Harry regarda sans comprendre la jeune fille se hisser sur la pointe des pieds pour poser un petit baiser sur la joue de son parrain :

      - Comment ça, ton cousin ?

      - En fait, répondit Sirius, Dora est ma petite cousine. Elle est la fille de ma cousine Andromeda Tonks, née Black, dont le père Cygnus était le frère de ma mère, Walgurna.

      - Mais on ne se connaît que depuis cet été, précisa la jeune Auror. Ma mère a été reniée par sa famille quand elle a choisi d'épouser un né-Moldu au lieu de l'héritier de sang-pur qu'on avait choisi pour elle.

      - C'est vraiment dommage ! C'était la seule personne fréquentable de toute ma famille et ma cousine préférée !

      - Ce n'est pas très difficile, répondit Tonks, quand on connaît les autres !

      Ils se mirent alors à pouffer d'un rire complice.

      - Pourquoi ? demanda naïvement Harry. Qu'est-ce qu'elles ont fait, tes autres cousines ?

      Malheureusement, juste au moment où Sirius allait lui répondre, Mrs Weasley sortit dans le jardin pour les prévenir que le repas était prêt et qu'ils allaient pouvoir passer à table.

      - Allez Harry ! l'intima Sirius en l'entraînant à l'intérieur. On reparlera de tout cela plus tard. Je meurs de faim, moi !

      Cependant la question de la généalogie de la famille Black sortit complètement de la tête de Harry lorsqu'il vit la montagne de nourriture qui recouvrait la table de la salle à manger. Mrs Weasley s'était surpassée. Harry se rendit compte qu'il n'avait malheureusement une fois de plus pas très faim, la montagne de plats en sauce, de viandes, de purées, de haricots au beurre et de légumes farcis ayant même tendance à quelque peu l'écœurer. Ce n'était pas le cas de Ron, qui s'installa à la place d'honneur au milieu de la table en se frottant les mains d'impatience. Harry s'assit en face de lui, entre Sirius et Mrs Weasley, et le repas commença.