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-Aena ! C'est à toi dans 5 minutes !

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-Aena ! C'est à toi dans 5 minutes !

-Ouiii.

J'accorde une dernière fois mon violon pour être sûre. Ça me permet de me rassurer en quelque sorte.
Après tout, qui ne stresse pas  avant de monter sur scène ?

Surtout aujourd'hui. J'avais l'habitude de jouer devant des personnes fortunées, mais là c'est différent. Ce ne sont pas QUE des riches, non. La majorité des personnes présentes ce soir font partie de la mafia.

J'aurais aimé ne jamais avoir à jouer devant ce type de personnes mais malheureusement, l'argent régit le monde.

Et il paraît qu'ils ont payé une fortune pour me voir jouer. Ma réputation me précède malheureusement aussi dans le monde souterrain.

Je suis considérée comme une prodige, et il faut bien admettre que j'en suis une. J'avais seulement treize ans quand j'ai remporté le concours international Long-Thibaut. (NDA : J'ai aucune culture en concours. Si quelqu'un connait un concours plus prestigieux qu'il me le dise svp)

Après ça, ma carrière avait décollé. J'avais enchaîné les victoires aux concours et joué dans les salles les plus prestigieuses au monde.

On me disait toujours que ma musique était si vivante qu'on pouvait la voir.

Ça me fait plaisir, même si ce n'était pas pour ça que je suis devenue violoniste. Les meilleures raisons sont les plus intimes.

Oh ! Quelle étourdie je fais, j'ai oublié de me présenter.

Je suis Aena Fujimoto, j'ai 20 ans depuis quelques mois et je suis, comme vous l'avez sans doute deviné, violoniste professionnelle. Soliste pour être plus précise, avec spécialisation en musique classique.

Honnêtement, là, maintenant, je ne suis pas à l'aise.

Oui, la mafia compte mais c'est une raison plus gamine qui l'emporte.

Le problème c'est ma robe. D'habitude je porte une longue robe noire mais quelqu'un a renversé du café dessus. Dans la panique, on m'avait donné une robe courte blanche en dentelle.

Ça peut paraitre anodin, mais je ne portais que du noir lors de mes concerts donc ça me perturbait.

La porte s'ouvrit soudain, laissant entrer mon manager, un homme aux cheveux grisonnants et aux traits fatigués, mais dont les yeux brillaient toujours d'une chaleur rassurante.

Il sourit en me voyant faire, j'avais cette habitude depuis mes débuts..

-Tu as toujours cette manie d'accorder ton violon à la moindre occasion me dit-il doucement avec une pointe d'affection dans la voix. (NDA : affection paternelle ).

Je levais les yeux vers lui, un sourire timide aux lèvres.

-Vu le public que j'ai aujourd'hui, je préfère être sûre que tout soit parfait.

Tel un oiseau en cage (Tokyo Revengers)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant