Comment se confier quand on nous ordonne de garder la bouche fermée ?
Depuis leur sortie de lycée, la 1-A, trop soudée pour s'éparpiller partout dans le pays (voir à l'étranger) à préféré créer une grande agence où travailler tous ensemble.
Tout se...
- Tenshi, tu sais qu'une grande maison comme ça, c'est beaucoup de responsabilité ? Dit Hawks.
- Oui papa, et je les remplirait parfaitement, promis.
Hawks hocha la tête en caressant celle de sa fille.
- Bon, je suppose que-
- Papa, je veux que tu m'accompagne chez l'empereur !
Le cinquantenaire faillit s'étouffer :
- PARDON ?! Mais... Tenshi ! Ton... l'invitation, là ?! Mais enfin je ne suis pas digne de-
- Entrer dans le cercle proche de la famille impériale, c'est savoir impressionner et se servir des atouts qu'on a sur la main ! Je ne vais pas aller chez Sa Majesté avec le premier venu ! Non ! J'irai avec l'ancien numéro deux du classement national et le nouveau médaillé et espoir du japon : Ren Todoroki !
Hawks soupire longuement :
- Il est au courant au moins ?
- Pas encore, mais je sais qu'il va dire oui.
- Bon... et c'est quand ?
- Dans trois jours.
- TROIS JOURS ?! TU ME LE DIS QUE TROIS JOURS A L'AVANCE ?!
- Oui.
- FILLE INDIGNE JE TE DETESTE !
Tenshi regarda son pèrese précipiter dans sa voiture pour rentrer chez lui à toute vapeuren l'insultant de tous les noms. La jeune femme éclata d'un riresonore. Enfin elle riait, elle se sentait libéré d'un poidsgigantesque qui semblait avoir pesé tout le long de sa carrièrehéroïque. Tout avait une fin : cette carrière en avait une,et pas des moindres. Elle plissa les yeux et laissa plusieurs larmes couler :
- Au revoir grand-mère ! Je respecterai à la lettre ton testament...
Elle mit ses mains autourde sa bouche et hurla vers le ciel :
- Et j't'aime oublis pas !
Sur la dernière page du testament était écrit ces mots : « Soyez heureux mes trésors, soyez heureux comme je l'ai jamais été. Souriez, criez,riez, pour alimenter ma jauge d'amour qui ne sera jamais pleine. Je vous aime mes amours.
*****
Tenshi était de nouveau installée dans sa voiture. Shoto et Higa étaient partit passer la nuit chez les Todoroki pour fêter le retour du jeune brun et Tokoyami s'était discrètement éclipsé après avoir pris des nouvelles de Tenshi et de l'avoir félicitée pour son invitation.
C'était le week-end, Tenshi ne travaillait pas et ne respectait absolument pas l'ordre du préfet de police de « assignée à résidence » gna gna gna...
D'un coup de volant, elle tourna à gauche pour s'engager sur l'autoroute, direction le Nord de la préfecture de Gunma.
TRANSITION
La petite ville de Kusatsu était coincée dans les montagnes de la préfecture. C'est dans la rue des bleuets que Tenshi ralentit pour chercher une place. Elle fixait, tendait son cou au dessus de son tableau de bord et de son éventail rouge pour essayer de trouver une place assez adaptée à sa voiture.
Après moultes aller-retours dans cette, je cite, « putain de rue blindée »,elle réussit quand même à se garer, sans oublier de rayer son par-choc sur celui de la voiture d'à côté :
Han naaaan...
Après avoir insulté une centaine de génitrices en sortant du véhicule, elle claqua la porte. Elle avait sur elle, pour la première fois depuis dix ans,son costume de vol de nuit flambant neuf, la capuche sombre et large rabattue sur sa tête pour la rendre méconnaissable.
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NDA : Souvenez vous...
Elle sortit son portable pour suivre l'adresse qu'on lui avait remise.
*A droite... et encore à droite à la prochaine. *
Au bout de deux cents mètres environs, elle arriva devant un petit immeuble délabré,dont la peinture avait du s'apparenter à du rouge tombait en miette sur le trottoir.
*C'est donc là que vit le numéro un des patineurs japonais ? Eh ben, elle est belle la vie de star... *
Elle poussa la porte du hall et escalada plus que ne monta les escaliers jusqu'au treizième étage.
*L'étage parfait pour Dabi *
Elle frappa trois grands coups au numéro sept. Des pas lourds et agacés retentirent derrière :
- C'est qui ?
- Celle qui t'as cassé le tibias.
La porte s'ouvrit à la volée sur un Dabi rouge de colère, le poing levé, prêt à écraser Tenshi de toute ses forces.
- PAPAAA !
Dabi s'arrêta, dents serrées.
- QUOI ?!
- ON TUE PAS MA DARONNE, MERDE, ON EN A DEJA PARLé !
Dabi leva les yeux au ciel et partit s'allonger sur le canapé, manette de jeu à la main.
- C'est rare de te voir dans cette tenue, dit Ren en s'appuyant contre l'encadrement de la porte.
Tenshi lui tendit le papier et le jeune homme poussa un cris de surprise.
- C'est... c'est une blague ?!
- Oui.
- He ?
- Ben non patate, évidemment que non c'est pas une blague ! Et je veux que tu m'accompagne.
Ren faillait s'évanouir.
- Que... hein ?
- Tu es l'espoir du Japon pour les JO, tu comprends l'impacte de ta présence chez l'empereur ?
Le garçon réfléchit un court instant avant d'accepter :
- Allez, je marche ! Rendez vous dans trois jours, donc ?
- Ouaip.
- Mais... ça va pas être trop dur de quitter ton boulot ?
Tenshi soupira en craquant ses mains.
Tu sais, moi, je suis une sorte de charo de la vie. Dès que je vois une opportunité, je me demande pas si ça me plait, juste, je fonce. C'est ce qui s'est passé pour mon boulot de héros : personne ne m'a demandé si j'avais envie de faire ça. C'était juste ça ou la taule et j'avais pas super envie, tu vois ?
Ren hocha la tête.
- Mais là... dit elle, là c'est différent. Ce boulot... j'en rêvais devant la télé quand j'étais môme. Ce boulot je le veux, et je le lâcherai pas, que ce soit ma petite sœur ou Sa Majesté l'empereur qui s'y oppose, j'y mettrai la même virulence.
Les deux parents se sourirent avant de se prendre dans les bras.
- Passe le bonjour à Kirua.
- Et toi à Oncle Shoto et Higa.
- Ca marche. Essaye de traîner ton père dehors !
Sur ces mots, elle brisa la fenêtre et déploya ses ailes pour fendre les nuages jusqu'à sa voiture.
