chapitre de transition un peu pourris

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Tenshi enfila rapidement son tailleur et son air formel pour sortir. Mourot, elle l'attendais dehors, avec son petit calpin plein de lettre inconnues et indéchiffrables.

*Moi qui pensait que le français ressemblait à l'espagnol... *

Elle avança aux côtés de Mourot avant d'aller frapper à la porte d'Haryan.

- Votre Majesté ? Votre voiture est prête.

Presque aussitôt, Haryan sortit de son appartement en faisant un petit coucou affectuer à sa fille, laissée sous la surveillance de Midoriya.

- Allons y ! S'écria t-il.

Il était comme un enfant. Impatient et des étoiles pleins les yeux depuis la cérémonie d'ouverture.

- Restez prudent Votre Majesté ! Je vous trouve un peu distrait.

Mais Haryan s'installa sans familiarité sur la banquette arrière tandis que Tenshi s'asseyait à sa droite et Mourot à côté du chauffeur.

- Où dois-je vous emmener Votre Altesse ? Demanda t-il dans un japonais parfait, bien qu'il se soit trompé de titre honorifique pour s'adresser au prince.

- Le stade de France ! S'exclama Haryan qui n'en avait définitivement rien à faire de mondanités de son rangs.

Le chauffeur hocha docilement la tête et enclencha le moteur avant de se mettre en route.

Les avenues firent rapidement tourner la tête de Tenshi qui essayait tant bien que mal de rester professionnelle devant un prince aussi exciter qu'un enfant devant l'obélisque, puis l'arc de triomphe, ou encore la tour Eiffel.

Tenshi, plongée dans un climat de confiance, ne pu s'empêcher de sortir son téléphone pou discuter avec sa nouvelle amie.


*****


Ils arrivèrent au stade quelque minutes plus tard.

Les gens affluaient de tout les côtés sans faire attention à eux (à la grande joie de Tenshi).

- Votre Majesté ? Allons y, votre tribune est un peu plus en hauteur.

Haryan hocha la tête et suivit Tenshi jusqu'à l'accès aux tribunes VIP.

Les escaliers étaient démesurément grand...

Ils arrivèrent rapidement à leurs places où ils s'installèrent.

- J'ai hâte !

Mais c'était sans compter sur un certain type de journaliste. Les chiens errant comme les appelait Tenshi depuis son entrer à la garde impériale.

- Ces chiens errants qui tirent la langue à chaque scandales... grinça t-elle en voyant le visage d'Haryan s'afficher sur les écrans géants. Bande de salopards...

Elle se leva, bien droite, et se planta devant le prince, un air meurtrier au visage comme pour dire : "un seul mot dans le micro et je te le fait bouffer."

Haryan baissait la tête, les yeux tristes.

Lorsqu'il était prince, il était droit, exemplaire et bienveillant. Quand il était civile, il voulait retrouver l'enfance qu'il n'avait pas eu à cause de son éducation stricte.

Mais beaucoup de monde l'en empêchait, malgré tout.

Les caméras se détournèrent enfin pour se reconcentrer sur la course qui n'allait pas tarder à débuter.

Haryan sourit.

- Ne faites pas attention à eux Votre Majesté. Ils vous admire à cause de votre rangs. Je suis sure que s'il vous connaissait ils vous aimerait pour qui vous êtes.

- Merci Takami-san. Je te suis reconnaissant pour cette phrase.

Un brouhaha s'éleva dans le stade à l'entrée des sportifs.

- Tiens ? Nous n'avions pas réservé pour le cent mètres féminin ?

- Si, mais avant il y a la course de haie masculin.

- Mhm.

- Vous n'aimez pas le sport masculin ?

- Ce n'est pas ça... c'est qu'une personne que j'aimais énormément en faisait. Maintenant elle n'est plus là.

Tenshi hésita à poser sa main sur son épaule mais se retint. Elle ne pouvait pas, même si, sans son rang, elle le considérait comme un ami cher.

- Je vous comprends Votre Majesté. Si il vous prend l'envie de sortir suite à un quelconque malaise, ne vous gênez pas pour me solliciter.

- Merci, encore.


*****(Ellipse de l'épreuve, grosse flemme de la décrire)


Durant tout l'événement, Mourot n'avait pas arrêté de photographier les athlètes et les résultats. Tenshi l'avait surveillée du coin de l'oeil.

Enfin, surveiller est un bien grand mot, c'est plutôt celui dont elle essaye de se convaincre. Car, personnellement, quand je "surveille" quelqu'un, je ne fixe ni ses lèvres, ni ses yeux, aussi beaux soient-ils.

Les deux femmes et le prince reprirent le chemin de l'hôtel dans un calme impressionnant.

- Comment avez vous trouvé cette épreuve Votre Majesté ?

Haryan sourit.

- A mon avis, vous en avez plus profité que moi.

Tenshi leva un sourcil.

- Je ne vous suit pas totalement Votre Majesté...

- Aucune importance ; nous sommes arrivés. Je vous libère pour le reste de la journée. Tiens, vous n'avez qu'à aller dans les belles boutiques parisiennes !

- Mais- balbutia Tenshi. Je n'aurai jamais l'argent enfin !

- C'est vrais que, jusqu'à maintenant, vous n'avez que votre salaire de petit gradé de la garde. Mais en tant qu'escorte officielle du prince, quelque chose me dit que votre compte bancaire à pris de la valeur.

Il lui lança un petit clin d'oeil et se faufila dans l'hôtel.

- Bon... on va faire du shopping ?

- Let's go !






















Bonjour bonjour ! Je suis tout à fait consciente que ce chapitre était tellement claqué au sol qu'il a faillit s'y enfoncer ! J'espère que les prochains seront mieux !

Closed mouth liarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant