Chapitre 5

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    Kyoka Jiro me rappelle quelques heures plus tard. Elle m'explique dans les détails l'attaque subi au SCA, et je suis rassuré de savoir la classe de seconde A en un seul morceau. La jeune femme fait tout pour sembler détachée mais je ressent grâce à mon alter qu'elle est bien plus touché par les événements qu'elle ne veux le dire. Couché sur mon lit, le téléphone contre mon oreille, j'écoute mon amie parler, devinant qu'elle essaye d'éviter le sujet, je prends mon courage à deux main et lui avoue les intuitions ressenties envers sa classe.

– Oh, répond-t-elle juste

– Tu me prends pour une taré hein...

– Non non, me rassure-t-elle, mais c'est totalement fou. Enfin, ça pourrait être super utile pour essayer de retrouvé les vilains qui nous attaquent.

– Non s'il te plait n'en parle à personne, je la supplie en m'enroulant dans la couette.

    J'arrive à lui faire promettre ne garder ça pour elle, et fini par raccrocher car j'entends ma mère hausser le ton avec un client dans la cuisine. Je quitte ma chambre à pas de loup, et trouve ma mère et le client se disputant. L'homme est jeune, dans la vingtaine et a la peau extrêmement pâle. Ses cheveux dans des teintes bleues claires masquent son visage. Il s'approche alors de ma mère et lui chuchote quelque chose avant de crier :

– Je ne veux pas de cette avenir !

– Vous seul pouvez le changer, commença ma mère pendant que l'inconnu caressait ses cheveux noir jais, je n'ai le pouvoir de ne voir que le plus probable actuellement...

    La fin de la phrase de ma mère se meurt dans sa gorge alors que l'homme lâche ses cheveux pour descendre sa main vers son cou. Depuis le début de cet échange, je ressent que l'individu n'a pas de bonnes intentions, mais avec son geste que j'interprète comme une agression, je me décide afin à agir, malgré mon sixième sens qui voudrait que je reste à l'abri.

– Laisse ma mère et dégage, j'ordonne d'un ton que je veux autoritaire.

    Sans dire quoi que ce soit et sans prendre la peine de tourner la tête vers moi, il cache son visage avec la capuche de son sweat et quitte notre petit appartement comme si il était chez lui.
Dans son coin, ma mère respire profondément comme pour se calmer, je remarque ses yeux embué de larmes. Et alors que je commence a contourné la table de cuisine pour la réconforter, elle se contente de caresser mes cheveux violet et de répondre que ce n'était qu'un client difficile comme il y en a parfois. Avant que je ne puisse répliquer, elle va s'enfermer dans sa chambre.
    Dans les jours qui suivent, dès que je rentre du lycée, j'espionne et sonde tout les clients que ma mère reçoit. L'individu louche ne revient pas, et aucun client de pose problème. J'ai préféré ne parler a personne de cette histoire, mais cela doit se voir sur mon visage que je suis tourmenté car Ashi et Tanaka mes camarade de classe ne cesse de me demander si tout va bien. Ce dernier a même fait un énième pour bonheur pour notre groupe. Les cours ne intéressent pas vraiment, je les connais déjà. La seule motivation réside dans les cours pratique d'héroïsme. Malgré ma défaite cuisante au duel contre le garçon taureau de la classe, j'arrive à me maintenir dans la moyenne de la classe. C'est bien mieux que l'année dernière, même mon professeur principale me l'a fait remarquer.

    Un soir après les cours, je profite de finir plus tôt pour me dégourdir les jambes sur les toits. Je saute d'un immeuble à l'autre, fait l'équilibriste sur les tuyaux et gouttières. Je me détend enfin. Alors que je saute d'une rambarde de balcon à l'échafaud d'un chantier, je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Je devine instantanément la personne qui m'a envoyé un message, car mon alter coupe l'aide qu'il m'apporte dans mon équilibre, manqua de me faire chuter. A peine j'atteins la terre ferme, je saisit mon portable et sourie devant le message.

– ça te tente de venir au championnat de Yuei ? Ce sera l'occasion de voir un peu toute la classe.

    Je n'aime plus cet évènement depuis 2 ans, où les élèves de Yuei pavanent pour montrer leurs alters au professionnels, pendant que nous on pourri dans notre lycée minable. Mais cette fois, pour plusieurs raisons, je suis tenté d'y aller. Il me faut plusieurs essais pour écrire un message qui me semble bien, mais je fini par réussir à lui répondre :

– Avec plaisir !

– Cool ! On se retrouvera un peu avant, je te dirai.

   Je souris quelques peu niaisement à sa réponse, et entreprend de rentrer chez moi par les toits. Et à ce moment là, je ne ressent aucun pressentiment, bon comme mauvais, envers la seconde A


Juste une intuition [MHA Fanfic]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant