Cela me vint ainsi, je dus ranger le sel.
Je saisis le cylindre salique et solide,
Le prenant d'une main, le croyant déjà vide,
Allant d'un pas aérien évoquant le ciel.
Mais je me méprenais, le cylindre était plein.
Je semai une écume derrière mes pas,
Comme une fine mer pleine d'eau et d'appas,
Pour d'invisibles êtres aux cheveux de lin.
Ce poudreux nuage, la floconneuse neige,
Glissait sous mes chaussettes et sur l'esprit rieur,
Ce paradis devint un espace joueur
J'y vis, et il a élu le sol pour siège
Passée cette rêverie de grains et de blanc
Passé ce doux moment beau et métaphorique
Je dus ranger, essuyer, fin de la musique
Qui dans ma tête couvrit ce drôle d'instant
VOUS LISEZ
Le parfum de l'eau
Poetry"Il est seul. Sa boussole interne mais inerte Indique pour tout Nord l'étendue de sa perte" Recueil de poèmes de Liv Pirosh.