La vie est un obscur couloir
Labyrinthe où nous passons
Labyrinthe où nous errons
Nous errons appelons mais seul répond
Le doucereux écho d'un soir
Dans les dédales où l'on peut choir
Des paires d'yeux éreintées
Des paires d'yeux inventées
Voient dans une pénombre anthracite, usée
Un fond obscur un peu d'espoir
Le long chant des rouillés tiroirs
Se heurtent aux peintes portes
Se heurtent à leur escorte
La vie jamais ne répond et fait la morte
Fait la morte et se déguise en Moire.
Je marche dans l'obscur couloir
Lentement, et, non pressé,
Lentement pour ressasser,
Il n'avance pas droit, serpentant parfois
Je vais d'un pas prudent, voir' couard.
La vie est un obscur couloir
Egarée se perd ma voix
Et, garée. Libre est la voie...
S'enfonçant toujours plus profond
Dans les dermes de la vie
Jusqu'au terme du couloir....
La vie est un...
Obscur ...
Couloir...
(Initialement il devait s'agit d'un chant).
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Le parfum de l'eau
Poetry"Il est seul. Sa boussole interne mais inerte Indique pour tout Nord l'étendue de sa perte" Recueil de poèmes de Liv Pirosh.
