Ses dix branches curieuses piochent dans la chair
Pinçant le corps entier, membres et mains, et pieds
Bouts pointus, colorés
Et s'y fixent en bon moustiques affamés
Enserrant cette personne organique
Pour la relier au centre, dans le bas tronc gris
Dont les calculs et les mimiques
Ploient vers le cœur et vers la vie
Et l'observe passer et le voit battre
Deux personnes doucement les arrachent quatre par quatre
Dommage, l'arbuste et sa caresse me manquent déjà
Ils me pinçaient le corps et l'âme
Quand peu après on m'annonça
Qu'était fini
L'électrocardiogramme.
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Le parfum de l'eau
Puisi"Il est seul. Sa boussole interne mais inerte Indique pour tout Nord l'étendue de sa perte" Recueil de poèmes de Liv Pirosh.