Dans un jeu, il n'existe ni famille ni ami.

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FRENCH

Je me réveille enfin je crois parce qu'il fait encore tout noir, avec un putain de mal de crâne, j'ai l'impression d'avoir le cerveau compressé entre deux 36 tonnes. Je comprends l'obscurité quand l'info monte au cerveau, j'ai encore les yeux fermés, ils me semblent soudainement un peu lourds, bordel, mais qu'est-ce que j'ai foutu hier soir ? Ou tout à l'heure ? J'en sais trop rien enfaite. Faudrais que j'ouvre les yeux, mais la lumière m'effraie un peu trop, allez mon pote un peu de courage. J'ouvre les yeux que je referme aussi vite, qui s'est amusé à me mettre un putain d'halogène au dessus de la tronche ? Ouais, bon, c'est sûrement la lumière du jour hein, mais c'est toujours plus simple de trouver un autre responsable que soi. Faut que je me lève, j'ai besoin d'un café et de paracétamol et accessoirement d'une bonne douche parce que je pue le phoque et j'ai pas encore prévu d'asphyxier le club. Je sais pas quelle heure il est, j'ai les guibolles qui flageolent, les yeux à demi ouverts, certainement encore un peu de bave sur le coin de la babine, les escaliers ressemblent plutôt à une descente digne du grand 8 et si j'arrive vivant jusqu'à la cuisine, je suis bon pour aller brûler un cierge. Bien, j'aperçois la porte je souffle de soulagement qui se transforme rapidement en grimace quand j'entends le bordel là-dedans.

- Vous pouvez pas fermer vos gueules deux minutes ? Vous réveillerez un mort avec votre boucan !

- Bah alors petit lapin, dure soirée ? Me dit Adriana en riant

- J'en sais rien pour répondre à ta question faudrait déjà que je me souvienne de la soirée ! J'ai bu tant que ça ? Ton rire me vrille le peu de cerveau que j'ai.

- Tu te souviens vraiment de rien ? Genre rien rien rien ?

- Qu'est-ce que j'ai encore foutu ? Putain si tu me dis que j'ai baisé une vache, que j'ai fini à poil à faire je ne sais quoi ou que j'ai bouffer des cafards je vous jure que je me pend.

- Oh non, rien de tout ça petit lapin ! Tu veux un café ?

-Bien sûr que j'en veux un, mets moi même la cafetière entière stp

Je m'installe à table entre Ava et Adriana, en face j'ai le sourire adorablement cruel de Charlotte, autant vous dire qu'à cette heure-ci j'ai l'impression de devoir choisir entre la peste, le choléra et le sida. Choix crucial et déterminant pour mon avenir. Finalement je vais peut-être retourner me pieuter jusqu'à demain matin, ou peut-être même deux trois jours, tiens, ça ferait pas de mal ça.

- Bon, c'est quoi le délire ? Je ressemble plus au Grinch ou à Casper le fantôme ?

- Pourquoi tu dis ça ? Réponds Charlotte

- Je sais pas, bizarrement aucun de ses salauds ne parlent, il y a que la bande des totally spies qui me fait la causette et dieu merci qu'Hope soit déjà parti au taf parce que je me serais retrouvé pris en sandwich au milieu des Pussycat Doll's de Wish et je vous aimes hein, mais là, j'en ai pas la force. Je vais me doucher et peut-être faire un coma !

- T'inquiète, on te revoit dans 10 minutes mon lapin, me lâche Ava. 

Je secoue la tête, ce qui est l'équivalent d'un raz-de-marée s'écrasant contre une petite cabane en bois, je souffle comme un boeuf pour essayer d'apaiser cette putain de migraine. Plus jamais je me tape de cuite, oh non, enfin du moins, pas en présence du diable en personne accompagné de ses sbires. Me demandez pas laquelle des 4 est le diable, elles le sont toutes un peu. Je fais couler l'eau, me dessape, parce que pour bien faire je me suis endormie habillé, histoire d'accentuer un peu la puenteur de vieux poivrot qui se dégage de tout mon être et j'entre sous l'eau, ce que je regrette aussi tôt.

- Oh putain de bordel de merde !!!!!!!! AVAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, ADRIAAAAAAAAANAAAA !

Ok mon pote, je ferais mieux de fermer ma grande gueule parce que je viens de réveiller toutes les cellules de mon corps qui étaient engourdies grâce aux médocs que j'ai pris et là, c'est carrément un orchestre qui joue dans mon crâne et toutes mes petites cellules qui dansent une samba ! Je vais tuer ces bonnes femmes ! Je prends pas la peine de me sécher, de me rhabiller ou que sais-je.
Je déboule dans la cuisine sous l'hilarité de tous.

- Un problème mon lapin ? Me dit Adriana tout sourire.

- Ravale ton sourire salle traîtresse. Tu m'expliques ?

- Pourquoi moi tout de suite ? Me dit elle sans que son sourire ne la quitte

- Peut-être à cause de ton sourire narquois et de ton nouveau petit surnom.

- Que veux-tu savoir au juste mon lapin ?

- Oh bordel, arrête avec ce surnom ! Je veux savoir pourquoi est-ce que j'ai ça ? En montrant LE problème 

- Une nouvelle passion ? Je te savais pas en kiff sur les animaux, tu sais ça ce soigne, la zoophilie c'est un vrai problème, c'est déjà bien que tu t'en rende compte !

- Ice ? Dis-je Il m'ignore et continue de boire son café. Shadow ? Tentais-je celui explose de rire. Bande de traître.

- Tu sais mon lapin, il ne faut jamais sous-estimer son adversaire, jamais commencer une partie quand tu ne connais pas les règles et quand ces mêmes règles sont instaurées par l'adversaire... Répond Adriana.

- De quoi tu parles au juste ?

- Cap ou pas Cap French ?

Et là, j'ai comme un petit flashback, le début du jeu, la danse, et moi, j'ai, sous la pression de mes traitres de frère accepté. On est sorti, et après ben je me souviens pas.

- C'est quoi ces conneries ? Comment on passe d'une soirée en boîte à un putain de lapin entrain d'en enculer un autre tatoué sous mon putain de nombril avec inscris '' le coup de foutre '' ????? C'est un éphémère ? Ça va partir hein ? Pourquoi vous riez bordel !

- Tu as oublié la jolie petite flèche mon lapin.

- Quelle flèche ? Ava je vais tous vous tuer.

- Tu ne feras rien, tu nous aimes bien trop. Et là, regarde la petite flèche qui mène à tes petites coucougnettes.

- Tu veux que je te montre ce qu'elles savent faire mes petites coucougnettes ? Lui dis-je avant de regretter quand je vois Shadow se lever et prêt à m'en mettre une, surtout quand je me rappelle que je suis en tenu d'Adam devant tout mes frères et leurs femmes... Oups, petite gaffe du réveil, petit rappel, ne jamais énervé le près, encore moins sa femme qui quand je lui jette un coup d'oeil m'effraie soudainement plus que son mari.

- Approche dont mon lapin, tu vas voir ce que ma jolie main sait faire avec ce si beau couteau. Me lance t'elle en jouant avec et en me faisant un clin d'oeil.

- Vois le bon côté des choses, quand tu seras trop bourré pour trouver tes couilles, tu n'auras qu'à suivre la flèche. Me dit Adriana.

- Qui m'a fait cette merde ?

- Le nouveau tatoueur au bout de la rue du coiffeur, il faisait une nocturne pour l'inauguration. Tu as joué mon lapin, tu as perdu, me dit-elle sournoise.

- Garces !

Je remonte m'habiller. Il va m'entendre ce putain de tatoueur de pacotille qui à eu la putain d'idée de me tatoué dans mon état ! Il a intérêt de me rattraper ça et très très vite s'il ne veux pas que je retourne son putain de salon de tatouage et que je lui fracasse le pif.

Ça fait beaucoup trop de putain dans une seule phrase, je m'épuise moi-même, ça craint. Je tournerais vraiment à l'eau la prochaine fois.

Hell's Snakes MC #3 :  Ice & Adriana Où les histoires vivent. Découvrez maintenant