Hell's Snakes MC #3 : Ice & Adriana

Le goût de la vengeance

Adriana

J'ai su à l'instant où les coups ont recommencé à s'abattre sur la porte d'Hayden qu'il s'agissait d'Ice, mon corps à ressenti sa présence, mon cœur le sien.
Je range mon arme et la panique s'empare de moi, je ne veux pas qu'il me trouve, qu'il me demande de renoncer à ma quête, si je veux survivre, je n'ai pas le choix. Hayden semble le lire sur mon visage puisqu'il s'empare de mes affaires me les fous entre les mains et m'emmène jusqu'à l'escalier de secours de son appart. Et une fois encore, je fuis, sauf qu'aujourd'hui, je ne le fuis pas, je fui pour nous, pour que je puisse à nouveau respirer un jour et le retrouver.
Une fois en bas, je cours aussi vite que je le peux jusqu'à la voiture. Je regarde l'heure, il se fait tard, la nuit est tombée et je sais que Livia est rentrée de chez ses parents. Comme à son habitude, elle doit être au bar avec ses potes, qui fut un temps étaient les miens aussi. Elle rentrera seule, et empruntera la petite ruelle derrière celui-ci pour prendre un raccourci, et c'est là que je l'attendrai, tapis dans l'obscurité de la nuit noir. Chicago est bondée à cette heure-ci, les étudiants profitent avant de reprendre les cours, dans l'insouciance, je les vois rire, heureux, amoureux, fût un temps où j'étais moi aussi cette étudiante pleine de rêve, loin de me douter de la cruauté de la vie quand elle le décide. Je regarde ma montre, celle qu'Ava m'a donner, ça fait deux heures que j'attends quand enfin j'entends des pas, je sais que c'est elle, ne me demandez pas comment, je vous répondrais que j'ai tellement fouler cette ruelle à ses côtés, que j'en reconnais le moindre son. Mon arme bien en main, je l'attends. À peine m'a-t-elle dépassé que je pose mon gun entre ses reins

- Comme on se retrouve Livia. Lui dis-je pleine d'amertume

- Adri ? Répond-elle la voix emprunte de panique quand elle sent l'arme s'enfoncer un peu plus.

- Je vais te donner un conseil, ne tente pas de l'ouvrir ni de crier, la jolie petite arme contre toi est chargée et crois-moi après tout ce que tu m'as fait je n'hésiterais pas à tirer. Avance.

Ce qu'elle fait, sans pouvoir retenir un sanglot. Il ne m'atteint pas, si j'étais celle qui refusait de faire du mal même à sa pire ennemie, ces derniers mois m'ont appris que l'on à pas toujours le choix, que les personnes en face on souvent moins de scrupules, qu'il faut choisir ses batailles et accepter qui l'ont est. C'est ce que j'ai fait, j'ai accepter la part d'ombre qui m'habite depuis ce jour, je m'en suis nourris pour arriver jusqu'à mon but, Angel.
Un ne fois arrivées à la voiture, j'en ouvre le coffre et somme cette poufiasse de s'y allongé, je la convaincre facilement en appuyant légèrement sur la gâchette.

- Met sa sur ta bouche de sale pute. Dis-je

- Adriana, c'est pas trop tard pour arrêter je dirais rien.

Je crois devenir folle tant le rire que je lâche m'effraie moi-même.

- C'est toi qui n'a rien compris. Tu n'es pas en mesure de négocier ou d'espérer, met sa sur ta bouche et grouille.

Cette fois c'est sur son front que je pointe mon arme. Ça suffit pour la faire obéir. J'attrape les menottes que ma reflier Heyden en essayant de ne pas m'imaginer ce qu'il fout avec ni dans quel contexte ils les utilisent. Ce mec est complètement barré, mais comme quoi, ça sert d'être équipé, vous auriez vue le fou rire que je me suis taper quand il les à mises dans mon sac, suggérant qu'elles me seraient autant utile qu'à lui... Il n'a pas crû si bien dire, la preuve en est.
Je m'assure qu'elles sont bien fermer dans son dos. Je referme le coffre et prends la direction d'un petit endroit qu'on connait bien toute les deux, c'est toujours à Chicago, pas loin de l'université. Nous avions l'habitude d'y aller quand je croyais encore dur comme fer qu'elle était comme ma sœur, celle que je n'ai jamais eu, et que finalement, elle n'est pas.

La vieille bâtisse en ruine se dresse devant nous, quand j'y repense, elle abrite certains de mes meilleurs souvenirs de mes années d'études, même si Livia en a partagé plus d'un avec moi.
On aimait se retrouver la pour tout un tas d'occasion, peine de cœur, problèmes familiaux, c'est ici aussi que je lui ai annoncer pour Ice et moi, que je lui ai aussi annoncer ma grossesse. C'est entre ses murs qu'elle à fait semblant de me soutenir, qu'elle m'a promis d'être là, pour moi, pour nous.

Il ne m'aura fallu qu'à peine plus d'une heure pour la faire parler, elle tente de plaider sa cause, mais elle se rend vite compte que je ne suis plus la même. Elle pâlit quand elle comprend que je ne la laisserai pas partir de sitôt. Je vais vérifier les infos qu'elle m'a donner avant de décider ce que je fais d'elle.
Je remonte dans ma caisse et prends la direction de Bolingbrook, la planque où est le plus succeptible de se cacher mon frère est à 3km à peine du club, dire qu'il était sûrement si près tout ce temps.

J'arrive presque à destination lorsque mon téléphone prépayé émet un bip. J'ouvre le message et ce que j'y lis me glace le sang autant qu'il me donne la haine et la rage nécessaires pour aller jusqu'au bout.

" Ice est venu te rejoindre, t'aider, tu es partie. Attaque au club, T n'a pas survecue. Où es-tu ? "

Je suis arrivée à destination, je sort mes jumelles et observe l'environnement, je compte 4 gardes qui font des rondes, même si, soyons honnêtes en étant fourrés sur leur portable je suis pas sûr qu'ils verraient un hippopotame passer. Je continue mon observation jusqu'à ce qu'une silhouette près d'une fenêtre du rez-de-chaussée attire mon attention, Angel. J'attends encore un peu, je prend mon prépayé et programme un message en lui indiquant le lieu, mais surtout je la préviens " n'entrez pas, BOOM ! ''. Angel s'installe dans son lit et la lumière s'éteint, il se pense sûrement en sécurité avec ses chiens de garde puisqu'il se couche fenêtre ouverte, tant mieux pour moi. Je prends les explosifs que m'a donné Hayden, des petits bijoux maison programmés pour péter à une heure précise. Ne me demandez pas où il à trouver ça, je l'ignore, mais je ne vais pas m'en plaindre. Je repère les endroits où je vais les placer afin d'être sûr que les dégâts seront considérables, fin prête, je prends ce qu'il me faut et je fonce. Quinze minutes plus tard, tout est posé, j'ai encore vingt minutes avant que ça ne pète, ce sera largement suffisant. Je ne compte pas perdre de temps, je veux juste qu'il meurt, et maintenant, comprendre pourquoi il a attaquer le club. Ne reste plus qu'à espérer que l'explosion ne m'emporte pas avec elle.