J'avais environs six ans, les journées se suivaient mais ne se ressemblaient pas... Ma mère était parfois douce avec moi, je sais qu'elle m'aimait... Mais parfois je me demandais pourquoi parfois elle était en colère contre moi...
Elle me regardait d'un air colérique; avec son maquillage noir et ses yeux noirs. Elle me faisait peur. Ai-je fait quelque chose qui n'allait pas pour qu'elle ait réagi de cette sorte?? Je me posais souvent des questions qui trottaient dans ma tête.
Je me mettais souvent dans l'armoire en bois qui se trouvait dans un coin de la chambre, je ne sais pas pourquoi... En tout cas je me sentais en sécurité, entre les vêtements dans la pénombre.
Je ne voulais pas montrer à ma maman que je pleurais aussi.Parfois quand le ton augmentait, elle pouvait me taper mais cela ne se produisait pas tout le temps ou alors me poussait fortement jusqu'à ce que mon dos cogne le petit mur de la cuisine.
Pourquoi tant de haine envers moi? Étais-je en réalité un enfant désiré?Il y avait, ce jour là; et je m'en souviendrais toute ma vie, une colère que je ne pouvais expliquer, ainsi que des larmes de ma mère, hurlait à plein poumon disant :" je n'ai jamais voulu de toi dans ma vie!" J'ai pleuré devant elle, je n'ai pu garder mes larmes pour plus tard dans un coin.
Je sais que ma maman m'aimait car parfois elle me chantait des berceuses, comme: "il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai...". Quand elle l'avait chanté pour moi, elle était assise au bord du lit et me bordait puis, je pleurais. Cela me touchait. Je cachais même ma tête dans le drap!
Il y avait quand même beaucoup de jours sans que rien ne se passe, sans cri, sans coup, sans aucun dénigrement mais j'étais néanmoins sur le qui-vive.
Quand malheureusement je tombais malade, il fallait des antibiotiques, au moment où c'était nécessaire. Pour certains qui se souviennent; auparavant,
Les médicaments n'étaient pas gélifiés; aucune gélule n'existait, c'était de très gros cachets pour vous dire!J'avais des difficultés à les avaler et aussi la peur de m'étouffer avec.
Ma mère commençait à devenir impatience et m'a puni dans la chambre. J'étais allongée et brusquement, elle été arrivée dans la chambre, telle une fusée, se mettant sur moi, essayant d'ouvrir ma bouche avec force, prenant un de mes bras et le serrait. Elle poussait le médicament mais je plissais mes lèvres, bougeant ma tête de droite a gauche en rétoquant: " tu vas ouvrir ta putain de bouche oui?!" Malgré plusieurs minutes, en vain. Elle n'avait pas réussi à me le donner. Elle avait jeté le médicament par terre dans la chambre en criant: "et bah écoutes si tu ne veux pas te soigner te soignes pas, ce n'est pas mon problème!"
Un autre souvenir aussi qui est resté dans une des cases de mon cerveau, c'était un jour où chez nous, quelqu'un avait frappé fortement à la porte: c'était toute ma famille. Ils avaient crié sur ma mère et j'étais là ; comme une tranche de jambon entre plusieurs tranches de pain de mie. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait.
Ma pauvre maman avait fondu en larmes et s'était mise en position fœtale sur notre vieux canapé en rotin. Je m'étais mise à genoux et j'essuyais ses larmes. J'avais crié sur ma marraine pour lui dire "stop!"
Trop de choses se bousculait dans ma tête.. .
Je l'ai su par la suite que ma famille en avait marre de l'aider financièrement.
En effet, elle faisait des achats compulsifs et se mettait souvent à découvert.
Je mangeais à ma faim... Mais je ne savais pas si ma mère mangeait bien, en y réfléchissant maintenant...On habitait dans un vieux studio, on trouvait parfois des fourmis sur la moquette ou des petites bêtes qui mangeaient les poutres. Je l'ai su après que c'était des termites et qu'il fallait vite faire quelque chose; en particulier sur une poutre dans la chambre.
Celui-ci avait beaucoup de grosses poutres! Je jouais avec les fourmis, sans les écraser! (Oui, je n'étais pas difficile pour trouver une occupation!)
La nuit une année, on avait entendu des "grattes grattes" dans le mur de la chambre: on avait aussi une ou deux souris. J'en avais même vu une quand mon oncle Louis avait poussé le frigo, elle était passé entre mes jambes! Elle était toute mimi et si petite!! Il avait mis des pièges à souris et avait colmaté le trou.
J'en avais parlé à l'école de la petite souris... L'école... De bons souvenirs, comme de mauvais...
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A cœur ouvert
Non-ficțiuneD'après une histoire vraie. Julia est une fille unique, une fille qui a connu des choses qu'elle n'aurait jamais dû connaître: entre l'inceste, la violence et la mort, elle décida de vivre... Et pour de vrai cette fois-ci... En vous expliquant le po...