Au début, ma grand-mère commençait à ne pas être bien, elle se prenait parfois sa jambe dans son lit, coincée, tombait.. .
Louis et Clara prenait à tour de rôle des journées pour rester avec elle ainsi que pour dormir.Pour sa sécurité, ils avaient payé une société où elle pouvait sonner si quoique ce soit arrivait, accroché autour de son cou et grâce à ce système, la société sera là, si urgences il y allait avoir.
Malheureusement, cela n'avait été que de courte durée.. .
Elle n'avait pu rester toute seule, chez elle, c'était devenu trop dangereux. Elle avait du gaz et c'était assez "délicat" et j'en passe...Un moment Louis dormait chez sa maman, d'autres fois c'était Clara pour la surveiller les soirées.
C'était partie pour la recherche d'une maison de retraite.
Ma famille était obligée de vendre son appartement qu'elle avait depuis des années, à vrai dire depuis que ma grand-mère, ma mère, mon oncle et ma marraine étaient arrivés en France.
Un souvenir parti mais gravé toujours dans ma tête.Par la suite dans celle-ci, commençait un début de maltraitance.. .
Quand il était l'heure de sa douche, il l'aidait à peine à s'essuyer, ses pieds étaient toujours mouillés et l'avait laissé seule une fois sous la douche, toute trempée. Elle avait téléphoné pour en parler à ses enfants.
Ma mère, mon oncle et ma marraine n'étaient pas content, ils en avaient immédiatement touché un mot au directeur!Ma mère et moi avions prit la voiture pour aller lui rendre visite.
Dans cette "maison de retraite", certaines aides-soignantes et autres s'endormaient devant les personnes âgées, en regardant une toute petite télévision accrochée au mur d'un coin, dans un soi-disant salon qui faisait la taille d'une chambre.Les couloirs étaient froids, sans couleur, sans vie. Cet ephad ne m'inspirait pas du tout confiance..!
Dans sa chambre se trouvait deux lits, ma grand-mère était seule.
Le goûter arrivait.
Je commençais à sentir la petite dispute qui allait arriver entre ma mère et sa mère.. .
Ma grand-mère la regardait, faisait semblant de l'écouter, avec sa main légèrement tremblante d'énervement.
Ma mère n'avait pu en supporter d'avantage.
"Allez Julia, on part d'ici, elle ne veut pas nous écouter"!
A peine eu le temps de dire au revoir à ma grand-mère.. . Je ne savais pas pourquoi.. Mais cette fois-ci, j'avais un pressentiment.. . Je lui en ai toujours voulu de partir à la hâte comme cela.Bien avant de démissionner de mon ancien travail à Orpéa, ma mère m'attendait dans sa voiture comme tous les soirs vers vingt heures et trente minutes pour me ramener à la maison.
Quand j'avais fermé la porte de celle-ci,
je voyais ma mère, bouche ouverte, yeux tristes, m'annonçait que ma grand-mère était décédée.. . Au tout début je n'y avais pas cru, sans doute le déni une fois de plus.. .Nous l'avions tous vu à la morgue peu de temps après.. .
Une chose m'avait interpellé: elle avait une très grosse bosse sur le front, la taille d'une balle de ping pong.. .
Était-elle tombée la journée ou la nuit.. ?
Nous l'avions jamais su, mais moi je m'étais vite posé la question!
Je voulais la toucher une dernière fois... Son corps était si dur et froid...
Mon ressenti, c'était qu'elle avait fait une mauvaise chute et était morte dans son sommeil.. .
La maison de retraite ne nous avait pas averti qu'elle était tombée, même pas fait de radio, faire une imagerie par raisonnance magnétique ou scanner!Elle n'était même pas restée un an dans cet ephad..!
Aurait-elle dû rester chez elle avec une personne avec elle vingt-quatre heures sur vingt-quatre..? Peut-être qu'elle serait restée envie plus longtemps...
Avec des si...Le plus dur, c'était son enterrement, le cercueil qui descendait lentement dans la terre grâce aux croque-morts.. .
Ce fût très dur de perdre encore quelqu'un dans la famille.. . Y a-t-il vraiment un bon Dieu?!
Nous étions tous là, sauf encore mon cousin! Il n'était jamais allé la voir au cimetière!! Je n'ai plus eu de ses nouvelles depuis plus de vingt ans, malgré une lettre ue je lui avais envoyée... C'était comme mon frère pour moi... Et je m'étais encore sentie rejetée. Nous ne sommes pas de la "même classe sociale!"J'avais le droit à une journée de deuil car c'était ma grand-mère; pour vous dire, ce n'était rien! Comme si on allait se remettre de la mort de nos grands parents en une journée !!
Cela me faisait bizarre de me dire que je ne reverrai plus jamais ma grand-mère.. .Le décès de mon beau-père, ma mère qui avait failli y passer si je n'étais pas allé cherché du secours à temps.. . Et maintenant, ma grand-mère!
Pourquoi?!J'avais démissionné du groupe Orpéa.
J'ai eu une semaine de "vacances" car mon nouveau travail m'attendait à cette période:
Le groupe Korian..! Une maison dont je me souviendrai toujours, en bien... Et surtout en mal!
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A cœur ouvert
Não FicçãoD'après une histoire vraie. Julia est une fille unique, une fille qui a connu des choses qu'elle n'aurait jamais dû connaître: entre l'inceste, la violence et la mort, elle décida de vivre... Et pour de vrai cette fois-ci... En vous expliquant le po...