C'était une flûte en or taillée dans un chêne millénaire, l'histoire ne nous dira jamais si l'arbre était fait d'or.
Alors en Autriche, Liv Pirosh était d'humeur grave en songeant à cette flûte. Grave n'était pas le mot, il connotait de la tristesse. Disons, solennelle et sévère. Un autre décor vint à Liv. Trois portes se dressaient devant un temple nu, et il était inscrit : Nature, Raison, Sagesse. Le quatrième élément était l'Amour.
En France, Liv Pirosh avait vu, dans son immeuble, une affiche où était peinte une flûte de champagne. Une légende indiquait : la flûte enchantée. Une beuverie, mais de bon goût. Les voisins avaient festoyé, et cette flûte était restée en Liv.
Liv se lève, saisit son manteau, et se rend au cimetière Sankt Marx. C'est là qu'est enterré Mozart, sans que l'on connaisse l'emplacement de sa tombe. La flûte apparut dans ses mains à ce moment là. Alors, Liv commença à jouer. Jouer sur la tombe d'un musicien était certainement l'acte le plus profanatoire et le plus respectueux. C'était comme réécrire la flûte enchantée, version 2.0, ou en faire de la littérature. A lire en musique, bien entendu.
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La flûte enchantée 2.0
Ficción GeneralRéécriture de la Flûte Enchantée de Mozart, accompagnée de la musique. Beaucoup de virtuel, de rumeurs et de mystères. De l'amour, évidemment, et le pouvoir de la musique. Dans la première scène, je joue de la flûte au cimetière où est enterré Moza...