Chapitre 5 : La Course vers la Lumière

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Je me retrouve sur un lit dur comme du béton, ne bougeant pas d'un poil le temps qu'il décide de s'éloigner. Leurs pas s'éloignent et la porte claque derrière eux. Ils sont sortis de la pièce. Cela ne durera pas mais profitons-en !

Mes poignets et chevilles sont libres. Je les frottes, grimaçant à cause de la douleur laissée par les cordes. 

Prenons un instant pour évaluer les options qui s'offrent à moi. Je peux ouvrir la porte et tenter de passer en force : mauvaise idée. Je peux également décider de ne rien faire : mauvaise idée également. 

Que faire ?

Je me lève le plus doucement possible pour éviter de faire du bruit. 

Aïe ! 

J'ai encore mal au pied. Heureusement ou malheureusement pour moi, je n'ai plus le morceau de verre dans le pieds. Il aurait pu m'être utile...Bon, avançons, les mains en avant pour éviter de taper un meuble et me trahir. Je tâtonne à la recherche d'un objet pointu ou n'importe quoi qui me soit utile. 

Rien de spécial. 

J'ouvre les tiroirs des meubles, trouve des échantillons de produits, serviettes, des feuilles, un stylo, des mouchoirs... Une boite d'allumette ! 

Je m'en saisi rapidement et la cache tout de suite entre mes seins, le seul endroit où ils ne penseront pas tout de suite à aller vérifier. Je me saisis également du stylo. Ce n'est pas grand-chose mais avec suffisamment de force, on peut planter et faire mal à quelqu'un avec.

Un bruit fort se fait entendre à l'extérieur de la pièce. Des voix retentissent et s'exclament fortement. Les deux hommes répondent. Rien d'amical mais rien relevant d'un défi. Une conversation courte pour tenter de les faire partir et clore rapidement cette conversation.

- Quelle bande d'abrutis. Ils ne savent même pas boire et ne pas faire chier les autres. J'ai presque envie de leur en mettre une pour qu'ils la ferment rapidement. S'exclame Marc.

- Ce sont des abrutis comme tu dis alors laisse-les et retournons dans la chambre surveiller l'autre. Répond Kase.

Mince ! Il faut que je me dépêche ! Je referme précipitamment le tiroir et me précipite sur le lit. Sauf que je m'emmêle les pieds et me vautre sur le lit. Le stylo me griffant légèrement la poitrine au passage. 

La porte s'ouvre.

- Mais qu'est-ce qu'elle fout celle-là ? Enfin bon, aller hop dans la salle de bain, je veux dormir moi. Dit Marc en me poussant.

- Attache-lui les poignets et les chevilles puis bloque bien la porte. Sinon la nuit va être longue. Soupire Kase.

Me voilà de nouveau attachée mais cette fois, dans une baignoire.

- Ne bouge pas de là toi et pas un bruit. Me menace Marc. Comme-ci j'allais vraiment écouter...

Marc retourne rejoindre Kase après avoir fermé la porte, comme il a pu. Ils chuchotes pendant un bon moment puis le silence règne dans la pièce. Je patiente, écoutant le moindre bruit.

Sans l'ombre d'un douteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant