Chapitre 4 : L'Étreinte de la Nuit

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Gabriel se tenait là, choqué par la scène qui se déroulait devant lui. Les éclats de miroir brisé jonchaient le sol de la salle de bain, reflétant la lumière dans des éclats froids et tranchants. Jordan, le poings droit ensanglantés, respirait lourdement, ses yeux écarquillés montrant une panique incontrôlable.

Gabriel s'approcha lentement, essayant de ne pas aggraver la situation.

— Jordan, écoute-moi. Tu es en sécurité maintenant. Calme-toi, s'il te plaît.

Sa voix, bien qu’empreinte de douceur, tremblait légèrement.

Jordan leva les yeux vers lui, ses pupilles dilatées par la peur.

— Je… je ne peux pas…  murmura-t-il, la voix brisée par les sanglots étouffés.

Les souvenirs de son père, de son enfance, le submergeaient, le plongeant dans une spirale de terreur et de désespoir.

Gabriel s'agenouilla devant lui, ignorant les éclats de verre sous ses genoux.

— Regarde-moi, Jordan. Concentre-toi sur ma voix. Nous allons sortir d'ici, et tout ira bien

Il tendit une main hésitante vers lui, montrant son soutien et son calme.

Jordan, tremblant, attrapa la main de Gabriel comme une bouée de sauvetage. Il sentait la chaleur rassurante de son contact, contrastant avec le froid mordant de ses souvenirs.

— Je… je suis désolé, balbutia-t-il, ses yeux remplis de larmes.

Gabriel serra doucement sa main.

— Tu n'as rien à te faire pardonner. Viens, sortons de là.

Il aida Jordan à se lever, ses mouvements lents et mesurés pour éviter de lui faire mal. Ensemble, ils quittèrent la salle de bain, laissant derrière eux le chaos pour chercher un semblant de paix.

Gabriel aida Jordan à préparer quelques affaires dans un sac et il l'emmèna à la voiture

De retour dans la voiture, Gabriel fit signe au chauffeur de démarrer. Ils devaient trouver un endroit sûr, loin de ce cauchemar.

Pendant le trajet, il resta près de Jordan, offrant un soutien silencieux mais constant. Le trajet se fit en silence, chaque minute marquée par le bruit apaisant du moteur.

Finalement, ils arrivèrent à une maison de campagne isolée, appartenant à un ami de Gabriel.

— Nous resterons ici pour la nuit. Vous êtes en sécurité. dit-il à Jordan en sortant de la voiture.

Tien par de réponse. Il jète un coup d'œil a Jordan qui était posé, la tête contre la fenêtre et les yeux fermés.

Il soupire légèrement et il le secoue pas trop brusquement.

— Monsieur Bardella nous somme arrivé

Le plus jeune sursauta et ouvra les yeux tout en regardais Gabriel avec les yeux plissés mettant du temp à s'adapter à la lumière.

Il l'attendit tout en l'aidant a sortir de la voiture.

Ils entrèrent dans la maison, la chaleur et la tranquillité des lieux offrant un répit bienvenu après les événements tumultueux de la soirée.

Assis près de la cheminée, Gabriel regarda Jordan.

— Si vous avez besoin de parler je suis une bonne oreille pour vous écouté, affirma-t-il, déterminé.

Politique Opposé ( Tome I )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant