Chapitre VII

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"Même dans le désespoir, il y a une attente implicite d'un meilleur avenir ou d'une solution, ce qui maintient l'espoir vivant."

Les jours passèrent et la relation entre Mailla et Christian sembla s'améliorer progressivement. Les efforts de Christian pour regagner la confiance de Mailla se voyaient dans chaque petit geste : il rentrait plus tôt du travail, passait plus de temps avec elle et faisait de son mieux pour être attentif à ses besoins. Mailla, de son côté, commençait lentement à baisser sa garde, appréciant les changements positifs.

Un soir, alors qu'ils dînaient ensemble, Christian prit la main de Mailla et la regarda dans les yeux.

- Mon amour, je veux que tu saches que je suis vraiment déterminé à faire fonctionner notre relation. Je suis prêt à couper les ponts avec tout le monde si c'est la seule façon pour nous de vraiment aller de l'avant, déclara-t-il avec sincérité.

Mailla sentit une vague de soulagement l'envahir.

- Cela signifie beaucoup pour moi. J'ai besoin de savoir que je suis ta priorité, répondit-elle, les larmes aux yeux.

Christian hocha la tête, déterminé à tenir sa promesse. Mais il savait que la conversation avec Ninie ne serait pas facile. Plus tard dans la soirée, il prit son téléphone et envoya un message à Ninie, lui demandant de le rencontrer dans un café discret pour discuter.

Le lendemain, Christian arriva au café et s'assit à une table isolée. Quelques minutes plus tard, Ninie entra et le rejoignit, son visage exprimant une certaine appréhension.

- Bonsoir Chris, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi voulais-tu me voir fruit défendu ? demanda-t-elle en s'asseyant.

Christian prit une profonde inspiration.

- Ninie, j'ai réfléchi à tout ce qui s'est passé. Mailla et moi travaillons à reconstruire notre relation, et pour que cela fonctionne, je dois être totalement honnête avec elle. Nous devons arrêter de nous voir. Je ne peux plus continuer comme ça, expliqua-t-il, ses yeux fixés sur elle.

Ninie sembla choquée et attristée par ses paroles. Elle baissa les yeux, puis les releva vers lui, déterminée.

- Christian, je comprends que tu veuilles arranger les choses avec ta chère Mailla. Mais tu sais aussi bien que moi que ce que nous avons est spécial. Je ne peux pas simplement arrêter de te voir. Je t'aime, Christian, et je ne veux pas te perdre, dit-elle, sa voix tremblant d'émotion.

Christian sentit une vague de culpabilité l'envahir. Il savait que ses actions avaient causé beaucoup de douleur, non seulement à Mailla, mais aussi à Ninie.

- Ninie, je suis désolé. Je ne voulais pas te blesser. Mais ma place est avec Mailla qui est ma femme. Je dois réparer ce que j'ai brisé. J'espère que tu comprendras et que tu trouveras quelqu'un qui pourra t'aimer comme tu le mérites, répondit-il doucement.

Les larmes aux yeux, Ninie secoua la tête.

- Je ne peux pas accepter ça, Christian. Nous avons vécu quelque chose de réel et d'intense. Comment peux-tu simplement tout jeter comme ça ? Je t'aime, et je sais que tu m'aimes aussi, répliqua-t-elle, désespérée.

Christian se leva, sachant que prolonger cette conversation ne ferait que causer plus de douleur.

- Je suis désolé, Ninie. C'est fini. Prends soin de toi, dit-il avant de quitter le café, le cœur lourd.

De retour à la maison, Christian trouva Mailla dans le salon, lisant un livre. Il s'assit à côté d'elle et prit sa main.

- J'ai parlé avec Grégoire, et devine mon amour le projet dont je t'avais parlé est terminé et ils ont accepté de collaborer avec mon entreprise.

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