Chapitre 1

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Livai était assis à son bureau, le regard concentré sur une longue liste de détenus. La pièce, austère et faiblement éclairée, résonnait du tic-tac régulier de l'horloge murale.

Devant lui, des dossiers étaient empilés en une pile méticuleusement ordonnée, reflétant son souci du détail et son engagement sans faille pour la justice.

Alors qu'il s'apprêtait à sortir, la porte de son bureau s'ouvrit brusquement. Hange fit irruption dans la pièce avec son énergie habituelle, faisant presque sursauter Livai.

Hange : « Livai ! Te voilà enfin !! »

Livai se retourna, un sourcil levé.

Livai : « Qu'est-ce qui t'amène ici, Hange ? »

Hange : « Et bien..j'ai une nouvelle qui va te rendre de bonne humeur ! Devine qui ont a réussi à capturer »

Livai haussa un sourcil, intrigué mais gardant son sérieux.

Livai : « Je n'ai pas le temps pour des devinettes, Hange. Dis-le-moi. »

Alors que Hange s'apprêtait à sortir, elle se retourna de nouveau, un air espiègle sur le visage.

Hange : « Ah, Sangwoo !! Ralala t'es vraiment pas doué. »

Le visage de Livai se décomposa. Il se redressa brusquement.

Livai : « Sangwoo... ? »

Alors que le visage de Livai se décomposait, Hange ajouta avec un sourire espiègle :

Hange : « Et ouais, mon petit ! »

Livai la fixa froidement.

Livai : « Ne redis pas ça. »

Avant que Hange ne puisse répondre, un des gardes qui se tenait dans la salle intervint rapidement.

Garde : «  Caporal-chef Ackerman, ce que le commandant Hange voulait dire, c'est qu'elle a réussi à contacter la prison de Séoul pour demander le transfert de Sangwoo ici. »

Livai se tourna vers le garde, son expression redevenant neutre mais toujours sérieux

Livai : « Un transfert ? »

Hange : Yes ! Un gars comme lui mérite que ça

Livai se racla la gorge, visiblement mal à l'aise de ce qu'il allait dire, comme si cela lui coûtait de le faire.

Livai : « Bien joué, Hange. »

Hange, surprise par le compliment rare venant de Livai, esquissa un sourire sincère.

Hange : « Les compliments de Monsieur Ackerman ? Ça annonce une bonne journée. »

Hange rigola, un éclat joyeux résonnant dans la pièce.

Livai la fixa froidement.

Livai : « Attention, tes chevilles gonflent. »

La prison de Séoul, une forteresse imposante aux murs gris et aux barbelés acérés, se dressait sous un ciel plombé. À l'intérieur, des gardes patrouillaient constamment, leurs regards méfiants scrutant chaque recoin. Au centre de ce complexe, dans une cellule de haute sécurité, Sangwoo attendait son transfert, les chaînes cliquetant doucement à ses poignets et chevilles.

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