Chapitre 12

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PDV ELLA

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PDV ELLA

Je sentais son souffle chaud dans mon cou et ses mains se balader sur mon corps. Je fermais les yeux sous l'effet de ses doigts sur moi. Je ne sais pas si c'est la drogue dans l'atmosphère ou bien juste moi, mais c'est la première fois que je ressentais cela.

Ses empreintes me brûlaient alors qu'elles s'imprègnent sur ma hanche. Ses baisers dans mon cou me donnaient la chair de poule. Un frisson traversa toute ma colonne vertébrale. Mes mains, timides, restaient le long de mon corps, ne sachant pas quoi en faire. Il descend le long de ma clavicule en semant de multiples baisers.

Cela n'avait rien à voir ce soir-là avec Dax... Dax. Une vision de lui me fit brusquement ouvrir les yeux. Je m'écarte de mon futur époux. Stupéfait, il me fixa sans même bouger d'un centimètre. Mon regard était planté dans le sien et je ne sus que m'en détacher quand une fille très peu vêtue se colla à lui. Je baisse le regard et m'éloigne de lui. Je sens l'air manqué à mes poumons. Quand je sors de la salle de bal, une bouffée d'air frais et léger s'immisce sur ma peau. Je m'avance vers la porte principale et sors de ce palais étouffant par sa modernité. Je marche sans trop savoir où je vais. J'arrive à une partie des jardins du palais que je n'ai pas encore vu. Il y a juste un banc en pierre et il est entouré de platanes qui n'ont pas de fleurs.

Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis directement sentie bien en m'asseyant sur ce banc. De la végétation, pas des fleurs, ni de la technologie, seulement de la verdure. J'avais l'impression de retrouver un petit bout de chez moi sans neige. Je fermais les yeux en regardant le ciel. Avec la brise légère et la clarté de la lune, je m'endors très vite. Je ne sais pas combien de temps après que je me suis endormie, je sens des bras me porter, puis la personne marche. J'étais très bien avec la chaleur qui émanait du corps de mon porteur et sûrement, la drogue en moi aidait aux faits que je ne voulais pas ouvrir les yeux.

Après quelques instants, je sentis dans mon dos quelque chose de moelleux et de doux. Les mains qui me portent, me quittaient et laissaient derrière elle un grand vide. Je me retournai dans ce qui ressemble à un lit. Je me rendors complètement très rapidement.

Une chaleur chauffe mon visage et me réveille. Quand j'ouvre les yeux, une clarté éblouissante éclaire mon visage. Les vitres n'ont pas été teintées avant que je m'endorme. Je m'étire dans le but de me lever, mais un mal de tête aussi grand que la chèvre géante de Vricikha, la forêt de chez moi, me fait me recoucher aussi vite. Je ferme les yeux pour me souvenir de comment j'étais arrivée ici, mais aucun souvenir. Juste cette odeur de vanille boisée.

-Bon, Ella! On se motive.

Je me parle à moi-même pour essayer de me motiver et je me tire de toutes mes forces. J'enfile la tenue la plus simple possible et la moins serrante possible. J'ai tous mes membres engourdis et lourds. Une seule solution face à une aussi gueule de bois ; une préparation à base d'olsocine. Une petite fleur mauve qui pousse souvent dans les prairies à l'ombre de la lumière. Et si je me souviens bien, j'en ai vu dans une des serres du palais. J'ouvre ma malle pour prendre tout ce dont j'ai besoin. Des herbes séchées, un pilon et un mortier, mais aussi de l'huile d'arbre. Je mets tout dans un sac et me dirige vers la serre en plissant les yeux. Après quelques minutes de marche, je trouve enfin ce pour quoi je suis venue ici.

Tears of BladeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant