Poème 11.

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Toi, que je sens peser sur moi,

Qui accompagne chaque fois,

Dirige chacun de mes pas. 

Tapie dans l'ombre, je te vois.


Tu fais régner tous les malheurs,,

Dans mon esprit si fatigué.

Tu maintiens dans l'étau mon coeur,

Le faisant presque s'arrêter.


Invisible, tu me contrôles,

Plus encore à chaque seconde.

Tu fais se courber mes épaules,

Avant que Colère ne gronde.


Toi que je ne saurais nommer,

Toi qui t'obstines à te cacher,

Toi qui me maintiens éveillée,

Pourquoi donc toujours s'acharner ?


Seule Tristesse me rattrape, 

Et je m'ennuie même de Joie.

Que faire quand la Douleur frappe,

S'insinue lentement en moi ?


Et toi, Vide, que fais-tu là ?

Ne vois-tu pas toute la place

Que par un besoin tu t'octroies ?

Est-ce ainsi que tu me menaces ?


Me montres tu ce que je suis,

Et ce que je n'aurais jamais ?

Ou bien est-ce juste le prix

De toutes les erreurs à payer ?

***


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