Poème 4.

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Taches rouges d'une encre pourpre,

Lame grise tombant au sol, 

Vive brûlure, plus d'apôtres, 

Seul un désert, chaleur au sol.


Tout Sens est parti à présent,

Suivant Bonheur et Volonté.

La mort m'appelle à chaque instant;

Un pas, sans pouvoir résister.


Cette voie est toute éclairée,

Âmes pleurant sur mon passage,

Mais je veux trouver cette paix,

Non. Je ne mourrai pas de l'âge.


A présent Confiance règne, 

Le vent balayant tout autour,

Méticuleusement, au peigne,

Effaçant Vie et ses contours.


Couleurs et ombres se succèdent,

Mais je regarde en apaisée.

Je n'ai plus besoin d'aucune aide,

Puisque tout va se terminer.


Mes pas sont tous bien assurés,

J'assume la voie empruntée.

Disons que les dés sont jetés, 

Que c'est l'instant de vérité.


Je n'aurais fait aucun adieu, 

Préférant fuir dans le silence.

Mais continuer je ne peux,

Tout sera réglé par l'absence.


Attendant encore et toujours, 

Cette arrivée de la noirceur,

Là haut, cloitrée dans cette tour,

Je sais qu'elle sonnera, mon heure.


Elle s'approche lentement,

Celle qui viendra me délivrer. 

C'est un engourdissement,

Je pars, je ne peux reculer. 


Je sens des ailes me pousser,

La vie partir tout en douceur.

Et je retrouve Légèreté,

Dans cette explosion de couleurs.



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