Poème 12.

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J'ai patienté durant des heures

Que tu veuilles enfin revenir.

Chaque instant ravivant ma peur,

De rester seule dans le pire.

Mes craintes sont réalisées,

Car tu n'es jamais arrivée,

Te contentant de l'envoyer,

Mais sans jamais te déplacer.

J'attendais juste quelques mots,

Le réconfort que je cherchais.

En aucun cas Critique en trop,

Qui s'est tout de même imposée.

Car crois-tu que je le voulais ?

Haleter ainsi, vulnérable ...

Crois-tu vraiment que j'ai aimé ?

Ne mets donc pas ça sur la table.

J'aurais voulu une présence,

Une main agrippant la mienne.

J'avais espéré une chance,

Qu'on m'écoute, qu'on me comprenne.

Pourtant seule je l'ai été,

Combattant faiblement, perdue.

Pourquoi personne rassurait

L'être explosant sans retenue ?

Les larmes coulaient à grands flots,

Seules les notes me calmaient,

Musique à travers mes sanglots,

Que tu as soudai étouffée.

Mais ... Et vos interrogations ?

Vous qui cherchiez à tout savoir,

Pourquoi cette disparition

De ce repère dans le noir ?

J'avais tant de choses à vous dire,

Tellement d'aveux à vous faire,

Parmi eux j'ai pu en écrire,

Mais je voulais mener la guerre.

Celle qui bloque ma parole,

Détruit ma communication,

Cachant toute la farandole,

De mes pensées ou mes questions.

Non, l'heure n'est plus à parler,

Et vous ne captez pas mes yeux,

Quand ils vous invitent à tenter

De percer le mystère en eux.

D'autres messages déposés

Viendront peut-être s'inviter.

Je ne promets pas de parler,

Mais un jour vous me comprendrez.

Mes écritsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant