Chapitre 17

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∆ Passage à caractère sexuel dans ce chapitre ∆

En arrivant à l’hôtel, une mauvaise surprise nous attend. Il y a une centaine de personnes qui attendent les académiciens. C’était prévisible mais ça ne me rassure guère.

Je ne peux pas sortir du bus sans être vue. Ils tentent de trouver une solution mais malheureusement, il n’y en a pas 100 000. Je vais devoir sortir et affronter cette foule.

Mais évidemment, les gens vont se demander qui je suis et si j’apparais au bras de Pierre, on va tout de suite comprendre que je suis avec lui.

Soudainement une idée me vient en tête. J’ignore si ça en est une bonne mais je me dois de la proposer.

- Et si je sortais avec Axel ? On pourrait penser que je suis de sa famille à cause des lunettes, proposé-je.

Ma proposition les fait rire.

- Bah quoi ? Dis-je outrée.

- Remarque elle n'a pas tord. C’est la seule solution qu’on a, approuve Axel.

Les autres sont du même avis. Je prends une grande inspiration. Je déteste la foule alors ça va être difficile pour moi de passer à travers même s'il y a la sécurité pour nous escorter jusqu’à l’intérieur.

Pierre ressent mon stress et m’attire dans ses bras pour me calmer. Je ferme les yeux et profite de son étreinte qui me donne beaucoup de courage.

- Ça va aller princesse, je serai pas loin si tu te sens oppressé.

- On doit rester discret Pierre.

- T’inquiète Pierre, je ferais bien attention à elle, s’incruste Axel.

On se tourne vers lui et Pierre lui sourit. On se décide enfin à descendre du bus. Héléna, Lénie et Djebril sont sortis les premiers.

Je les suis, accroché au bras d’Axel. Il y a énormément de hurlements et je me sens dévisagée de partout. Pierre est juste derrière nous avec Julien et Candice. On se rapproche de l’entrée de l’hôtel.

- Axel, c’est qui elle ? Crie une fan.

Et voilà, c’était sûr qu’on nous poserait la question. Mais Axel reste muet comme s'il ne l’avait pas entendu.

On arrive enfin à l’intérieur de l’hôtel. Je n’ai qu’une seule envie c’est de me réfugier dans les bras de Pierre mais nous sommes toujours visibles de l’extérieur.

Pourtant, il se rapproche de moi et prend ma main dans la sienne pour me rassurer.

- Pierre… on nous voit encore, dis-je paniquée.

- Merde.

Il fait semblant de regarder l’heure sur ma montre avant de relâcher ma main.

Je rigole et on va voir le réceptionniste pour récupérer les clés de nos chambres. Une fois que c’est fait, on se dit tous bonne nuit avant de monter dans nos chambres respectives.

La chambre est plutôt sympa, il y a un grand lit et une belle vue sur l’extérieur. La salle de bain est assez petite mais c’est largement suffisant pour une nuit.

Pierre est assis sur le lit et il semble perdu dans ses pensées. Je me mets face à lui. Il relève la tête vers moi et plonge son regard dans le mien.

- J’ai fait une gaffe avant…

- Légèrement mais tu t’es bien rattrapé, le rassuré-je.

- C’est dur de ne pas être proche de toi quand tu es près de moi.

Pierre Garnier - Mon repère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant