Chapitre 44

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Léa et Julien viennent vers nous le sourire aux lèvres. Ça me fait chaud au cœur de voir ma meilleure amie aussi heureuse.

- Alors, elle te plaît notre surprise ? Demandé-je.

- Oh bah grave ! Je ne m’y attendais pas du tout, avoue-t-elle.

- C’était dur de garder le secret en vrai, dis-je.

- Je confirme. J’ai dû l’empêcher de t’envoyer des messages presque tous les jours, plaisante Pierre.

- Abuse pas bébé !

- Bébé ? C’est mignon, commente-t-elle.

Je lui souris.

- Heu sinon Léa, tu comptes nous inviter à rentrer ou on va passer la journée sur le pas de la porte ? Blagué-je.

- Heu ouais désolée. Suivez-moi, dit-elle.

On l’a suit et elle fait visiter son appart à Pierre et Julien. Tandis que moi, je tente d’approcher son chat noir. J’ai toujours adoré les chats et le sien est trop mignon. Il vient vers moi et me donne des coups de tête.

Je souris et le caresse. Ils arrivent tous dans le salon et Pierre se rapproche lentement de moi. Il essaye à son tour de caresser le chat mais il s’en va. Je lâche un petit rire.

- Mais c’est pas drôle princesse, souffle-t-il.

- Un peu quand même.

- T’es pas gentille, râle-t-il.

- Ah l’amour, se moque Julien.

Je rigole et me colle à Pierre. Il ne répond pas à mon étreinte alors je lui fais les yeux doux. Il soupire et finit par passer ses bras autour de moi. Il dépose un tendre baiser dans mes cheveux. Léa nous observe, attendrie.

- Vous êtes adorables tous les deux, vraiment, affirme-t-elle.

- Je suis la fille la plus heureuse du monde, attesté-je.

- Et moi le mec le plus heureux du monde, confirme Pierre.

Je souris et relève la tête pour capter son regard. Il plonge ses yeux dans les miens et je m’y perd totalement, oubliant même tout ce qu’il y a autour.

- C’est bon, on les a totalement perdus, lâche Julien.

Je reviens à la réalité et regarde Julien.

- Désolée, m’excusé-je.

- Je commence à avoir l’habitude, répond-il.

- C’est vrai que j’ai tendance à me perdre très souvent dans ses yeux, réalisé-je.

Pierre rigole et ressert son étreinte. On s’assoit tous sur le canapé et on discute de tout et n’importe quoi. A vrai dire, Pierre et moi, on laisse Julien et Léa parler ensemble. Ils apprennent à se connaître.

Je me tourne vers lui et observe chaque détail de son visage. Mais mes yeux s’arrêtent sur ses lèvres que j’ai terriblement envie d’embrasser. Soudainement, ses yeux se posent sur moi. Il me sourit et passe sa main sur ma joue.

- Regarde les ces deux-là ! Ils vont bientôt se sauter dessus, rigole Julien.

- C’est vrai qu’ils se dévorent du regard, constate Léa.

- T’as raison Julien. Je vais bientôt lui sauter dessus, balancé-je.

Ils explosent tous de rire.

- Bon. Embrassez-vous, suggère Julien.

- Ok. Mais alors toi embrasse Léa ! Lâché-je sans réfléchir.

Je réalise ce que je viens de dire et je mets ma main sur ma bouche. Pierre esquisse un sourire alors que Léa semble gênée vu ses joues rouges. Julien m’envoie des éclairs avec ses yeux. Je n’aurais pas dû dire ça comme ça mais c’est sorti tout seul.

- Vous pouvez nous laisser seul quelques minutes ? Questionne Julien.

- Heu oui. Sans problème, dis-je.

Je me lève et tends ma main vers Pierre. Il sourit et l’attrape. Je le tire vers moi puis on sort de la pièce. Je l’attire dans la chambre de Léa.

Je ferme la porte derrière moi. Je me tourne vers lui et passe mes bras autour de son cou. Il pose ses mains sur ma taille et me regarde avec intensité. J’ai des papillons dans le ventre.

- Merci chérie, lâche-t-il soudainement.

- Pour ?

- Grâce à toi, on peut avoir un moment rien que tous les deux, dit-il.

- J’ai tendu une perche à Ju en même temps.

- Effectivement. Si là, il ne l’embrasse pas, on pourra plus rien faire pour lui, plaisante-t-il.

- Ça c’est clair ! T’attends quoi pour m’embrasser toi ?

Il esquisse un sourire et m’attire dans un baiser langoureux. Ses mains se retrouvent très vite sur mes fesses qu’il caresse.

La chaleur monte très vite mais quand il passe une de ses mains sous mon haut, je suis obligée de le repousser. Il détache ses lèvres des miennes et me lance un regard surpris.

- J’ai très envie de toi bébé mais on ne peut pas le faire ici… ça serait pas cool pour Léa de le faire dans son lit, blagué-je.

- Effectivement. J’ai tendance à oublier où je me trouve quand je suis avec toi. Désolée princesse.

- T’as surtout du mal à te contrôler hein, le taquiné-je.

- Je n’y peux rien si tu m’attires autant. Tes baisers me rendent fou.

- Je sais Pierre. Je plaisantais. C’est pareil pour moi mais là, on est obligé de se contrôler, par respect pour Léa et Julien, déclaré-je.

- C’est vrai, t’as raison. J’ai le droit à un câlin quand même ?

- Bien sûr mon amour, réponds-je.

Il me fait un grand sourire et je me faufile dans ses bras. Il me sert fort contre lui et dépose un baiser dans mon cou qui me fait frissonner.

Étant contre lui, je peux sentir son excitation et ça me fait sourire. On reste comme ça un moment jusqu’à que la porte s’ouvre brusquement.

- Pourquoi ça ne m’étonne même pas de vous voir vous faire un câlin ? Plaisante Julien.

Je me retourne tout en restant devant Pierre. Léa nous regarde en souriant.

- On est trop prévisibles Ju, dis-je.

- De fou ! Vous venez au salon ?

- Oui, on arrive dans 2 min, confirmé-je.

- Pourquoi pas tout de suite ? S’informe-t-il.

- Je veux pouvoir embrasser mon chéri encore une fois à pleine bouche. Ça te va comme réponse ? Balancé-je.

Ils explosent tous de rire. Julien et Léa retournent dans le salon. Je regarde Pierre qui me sourit avec tendresse.

- Merci princesse. Tu m’as évité la plus grosse honte de ma vie, me remercie-t-il.

- T’abuses pas un peu là ?

- Julien n’aurait pas arrêté de m’embêter avec ça, affirme-t-il.

- C’est vrai.

- Bon alors tu m’embrasses quand à pleine bouche ? Demande-t-il.

Je rigole et lève les yeux au ciel.

- Je ne suis pas certaine que ça va t’aider à redescendre bébé, dis-je.

- Tant pis.

Il pose ses mains sur mes joues et m’embrasse fougueusement.

- Je ne sais pas comment je vais réussir à me calmer.

- Je vais te laisser quelques minutes seul ici. Je leur dirais que tu es aux toilettes, proposé-je.

- Bonne idée.

Je souris et lui fais un bisou sur la joue avant de sortir de la pièce pour rejoindre Julien et Léa au salon. Il va falloir qu’il arrive à calmer son désir sinon il ne nous rejoindra jamais.

Pierre Garnier - Mon repère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant