Chapitre 36

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∆ Passage à caractère sexuel dans ce chapitre ∆


J’ouvre les yeux mais les referme presque aussitôt. La lumière est trop forte. Je sens un poids sur moi et entend des ronflements.

J’esquisse un sourire et ouvre plus doucement mes yeux pour m’habituer à la luminosité de la pièce. Je baisse le regard et aperçois seulement les cheveux entremêlés de Pierre.

Il dort comme un bébé. Je tourne la tête pour regarder l’heure. Il est déjà 18h. Je pose ma main sur son dos et lui fais des caresses. Au bout d’un moment, il bouge un peu pour caler sa tête dans mon cou où il dépose ses lèvres.

Je frissonne malgré moi. Mine de rien, il est un peu lourd. Mais j’ai pas envie de le pousser sur le côté au risque de briser ce moment de tendresse. Il relève la tête pour me regarder. Je me perds dans ses yeux comme toujours. Mon cœur s’emballe. Il me sourit.

- Bien dormi mon ange ? Demandé-je.

- Tellement oui… et toi ?

- Pareil. Par contre, t’es un peu lourd… avoué-je.

Il fait une moue triste avant de basculer sur le côté en m’attirant avec lui. Je me retrouve donc sur lui, la tête contre son torse.

- C’est mieux comme ça ?

- Oui mais j’étais bien aussi avant hein, certifié-je.

- Je suis lourd quand même, visiblement.

- Mais non, c’est juste que… commencé-je.

- Je rigole princesse !

- Rho t’abuse. J’ai vraiment cru que je t’avais vexé,  soufflé-je.

- Pardon, c’était trop tentant.

- T’es pas possible toi, dis-je en rigolant.

- J’aime bien t’embêter.

- J’avais remarqué, réponds-je.

- Si ça me permet d’entendre ton rire, c’est plutôt cool.

- Il a quoi de spécial mon rire ? Demandé-je.

- Il emplit mon cœur de bonheur.

Je suis attendrie par ses mots et me redresse pour pouvoir le regarder. J’ai un sourire béat scotché sur le visage. Il prend ma tête entre ses mains et me rapproche de lui. Nos lèvres ne sont qu’à quelques cm l’une de l’autre. Je peux sentir son souffle me caresser.

- Je suis fou de toi, murmure-t-il.

- Ça tombe bien, moi aussi…

Un sourire se forme sur son visage. Je louche sur ses lèvres sans pouvoir m’en empêcher. Elles m’attirent irrésistiblement. Il le remarque et diminue l’espace en frôlant mes lèvres.

Ça me frustre un peu alors je m’empare de ses lèvres avec ardeur. Nos langues s’entremêlent et se cherchent continuellement. Je me colle un peu plus à son corps et je sens son excitation.

Je souris contre ses lèvres. Il caresse mon dos et descend ses mains jusqu’à mes fesses. Sa bouche se décolle de la mienne pour se poser dans mon cou qu’il parsème de baisers.

Je frissonne et ferme les yeux pour apprécier encore plus ce moment. Je suis surprise lorsqu’il s’arrête pour me pousser avec douceur sur le côté. Il aime bien prendre les choses en main et je dois dire que j’aime beaucoup ça aussi.

Je me retrouve donc sur le dos. Il revient vers moi et soulève mon haut pour poser ses lèvres sur mon ventre. Il est si doux avec moi. Le désir monte de plus en plus.

Pierre Garnier - Mon repère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant