Chapitre 31

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∆ Petit passage à caractère sexuel dans ce chapitre ∆

Je suis toujours dans les bras de Pierre, complètement nue. C’est fou comme je me sens bien avec lui. Je ne ressens plus aucune gêne.

Pourtant, je n’aime toujours pas mon corps. Je ne sais pas si un jour, je pourrais m’accepter. Mais peu importe, du moment que je plais à Pierre, le reste n’a plus aucune importance.

Il me caresse le dos et j’avoue que ça m’apaise énormément. Je suis de nature très anxieuse mais quand je lui avec lui, je suis sereine et dieu que ça fait du bien. Le stress me pourrit la vie.

Je me réveille souvent le matin avec des nausées. J’ai conscience que c’est nerveux mais je n’y peux rien. Je suis comme ça depuis que je suis petite. J’ai tout le temps une boule au ventre.

Sauf dans les bras de Pierre. Il fait fuir mon anxiété. J’ignore comment c’est possible mais c’est vrai.

- Tu dors princesse ? Dit-il pour briser le silence.

- Franchement, j’en suis pas loin. Je suis trop bien dans tes bras…

- Oh oui moi aussi, approuve-t-il.

- C’est fou comme tu fais disparaitre mon angoisse mon cœur.

- Tu étais stressée ? Demande-t-il.

- Bah tu sais je le suis pratiquement tout le temps. Inconsciemment même.

- Mince… c’est embêtant ça, dit-il.

- C’est handicapant…

- Pourquoi ma belle ? Me questionne-t-il.

- Parce que quand le stress se manifeste chez moi, c’est pas de la meilleure des façons. Souvent le matin, j’ai envie de vomir et j’ai mal à la tête.

- Mais chérie, il ne faut pas te rendre malade, conseille-t-il.

- Va dire ça à mon cerveau hein !

Il rigole et me fait un bisou sur le front.

- Et les crises d’angoisse, tu en as souvent ?

- En vrai la première que j’ai eu, c’était avant de passer un entretien. Et la deuxième, quand on s’est rencontré… avoué-je.

- Tu en as eu beaucoup après la deuxième…

- Oui, j’ignore pourquoi elles se sont enchaînées, soufflé-je.

- Ce sont des choses qu’on ne contrôle pas, malheureusement.

- Oui mais heureusement, tu arrives à me calmer quand j’en fais une, dis-je.

- Je fais de mon mieux princesse.

- Merci de m’apporter cette sérénité que j’ai toujours recherchée, le remercié-je.

- Je ne fais rien de spécial…

- Tu es juste toi Pierre, certifié-je.

- Je ne sais pas ce que ça veut dire mais merci.

- Tu es quelqu’un de posé, de positif, de protecteur et c’est exactement ce dont j’ai besoin, lui apprends-je.

Je relève ma tête pour le regarder et je vois qu’il est ému par mes paroles. Je pose ma main sur sa joue et la caresse. Il esquisse un sourire et pose sa main sur la mienne.

- C’est adorable princesse.

Je lui souris et me décide à bouger même si j’aurais pu rester encore des heures dans ses bras. Je récupère mes habilles qui traînent par terre et me rhabille sous son regard.

Pierre Garnier - Mon repère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant