Chapitre 25

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∆ Passage à caractère sexuel dans ce chapitre ∆

Je suis perdue dans mes pensées alors que Pierre attend toujours une réponse à sa proposition. Il lâche mes mains pour les poser sur mes joues.

- Alors princesse ? T’en dis quoi ?

- T’es adorable Pierre vraiment mais je peux pas accepter ça...

- Pourquoi pas ? Demande-t-il.

- Je ne veux pas profiter de toi. T’as aucune raison de payer mon loyer !

- J’en ai plein des raisons… mais la principale c’est que je te veux près de moi, affirme-t-il.

- Je ne veux pas passer pour une profiteuse.

- Personne ne le saura princesse, dit-il.

- Je ne sais pas…

J’ai envie d’accepter mais être dépendante de lui n’est vraiment pas une bonne idée.

- Qu’est-ce qui te fait hésiter autant ?

- Je ne veux pas être dépendante de toi en fait.  Ma maman a fait cette erreur avec mon père et ça a été compliqué quand ils ont divorcé, avoué-je.

- Je comprends mais je suis sûr qu’on peut te trouver un petit boulot sur la tournée !

- Je ne sais rien faire alors bon… soufflé-je.

- Dis pas n’importe quoi, tu me rends heureux donc tu sais faire quelque chose !

Je souris bêtement.

- J’ai vraiment besoin de toi à mes côtés, déclare-t-il.

- Tu me laisses y réfléchir ?

- Bien sûr princesse.

- Mais tu m’as presque convaincu, admis-je.

- Alors je vais te convaincre entièrement.

Il s’empare de mes lèvres avec fougue. Il passe sa langue entre mes lèvres pour rejoindre la mienne. Elles dansent ensemble. Je sens l’excitation monter en moi et en lui aussi d’ailleurs.

Une petite bosse se forme au niveau de son entre-jambe. Je passe ma main dans ses cheveux que je détache. Il me pousse sur le lit en continuant de m’embrasser.

Je m’écroule un peu brutalement dessus en attirant Pierre dans ma chute. Il se retrouve donc complètement étalé sur moi et il est vraiment lourd. On se prend un fou rire.

- Pardon princesse.

- Un peu brutal hein…

Il rigole et je l’attire dans un baiser fougueux. Je passe mes mains sous son pull que je ne tarde pas à enlever.

- Dis-donc tu ne perds pas de temps toi.

- Je te rends juste service. Je suis sûr que tu as chaud, lâché-je.

- En effet…

Je souris et reprend possession de ses lèvres. Ses mains se glissent sous mon haut qui atterrit bien vite au sol.

On se retrouve très vite en sous-vêtements mais je me stoppe soudainement, ce qui interpelle Pierre.

- Tout va bien ?

- C’est juste que… ma maman n'est pas loin et j’ai peur qu’elle nous entende, dis-je gênée.

- J’avais pas pensé à ça.

- Soyons discrets, dis-je finalement.

- Je vais essayer de ne pas te faire jouir trop fort…

Un frisson parcourt mon corps en entendant cette phrase. Et c’est encore pire quand il commence à déposer des baisers de mon cou jusqu’à la limite de mon soutien gorge.

Pierre Garnier - Mon repère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant