Chapitre 43

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Je suis sur le quai de la gare à attendre que Julien arrive. Pierre est resté chez moi pour ne pas attirer l’attention. J’ai super hâte de le revoir. Je m’entends très bien avec lui. Il est vraiment adorable.

Le train entre enfin en gare puis s’arrête. J’attends sur le côté qu’il sorte. J’observe attentivement chaque passager qui passe jusqu’à que je croise le regard de Julien.

Il a mis une casquette pour éviter de se faire reconnaître. Il me sourit et vient vers moi les bras grands ouverts. Je lui souris en retour et me glisse dans ses bras. Il les referme sur moi et me sert fort contre lui.

- Trop heureux de te revoir ma Lolo !

- Moi aussi mon Ju. Ça a été le trajet ? Demandé-je.

- Un peu long. Pierre n’est pas là ?

- Il ne voulait pas trop qu’on se fasse remarquer, avoué-je.

- C’est vrai. Alors tu habites où ?

- Pas très loin d’ici. Allons-y. Pierre a trop hâte de te revoir, réponds-je.

- Mouais, il a surtout hâte que tu sois de nouveau près de lui.

Je rigole face à sa remarque. On marche tout en discutant jusqu’à mon appart. Il appréhende un peu les retrouvailles avec Léa.

Il a peur de ne pas savoir quoi lui dire ni quoi faire. Je n’arrête pas de lui dire qu’il doit l’embrasser mais il ne veut pas la brusquer.

- Ju, Léa t’aime beaucoup. Je pense qu’elle sera heureuse si tu l’embrasses. Puis vous n’avez pas beaucoup d’occasions de vous voir.

- Je sais bien mais je ne sais pas si je vais oser l’embrasser, confie-t-il.

- Ça c’est encore une autre histoire.

On arrive devant l’entrée de mon immeuble. J’ouvre la porte et on entre. On avance jusqu’à la porte de mon appart qui s’ouvre sur Pierre.

- Hey mon Balou, dit-il en tendant ses bras vers Julien.

Ils se font un câlin sous mon regard attendrie. Pierre me regarde et me tend ses bras. Je souris et me faufile dedans.

- Hey petit cœur, lâche-t-il.

- On dirait que ça fait des mois que tu ne l’as pas vu, plaisante Julien.

- C’est tout comme, répond-il.

- C’est trop mignon, commente Julien.

Ma mère arrive dans le couloir et elle est un peu impressionnée de voir Julien. Elle le fixe et ça le met un peu mal à l’aise.

- Bonjour madame, dit Julien.

- Heu… oui bonjour. Appelle-moi Louise.

- On peut se faire la bise Louise ? Propose-t-il.

Je lance un regard à Pierre qui se retient de rire. C’est trop drôle.

- Oui, bien sûr.

Ils se font la bise et ma maman se détend un peu.

- Avoue maman, ça te fait bizarre de voir Julien et Pierre dans notre appart, lancé-je.

- C’est vrai. C’est un peu surréaliste, remarque-t-elle.

- Pour moi aussi hein. Je n’aurais jamais pu imaginer qu’en allant à un concert, j’allais y trouver l’amour et de belles amitiés, déclaré-je.

Pierre glisse sa main dans la sienne et la ramène à sa bouche pour déposer un baiser dessus tandis que Julien m’adresse un sourire sincère.

- En même temps, il y avait combien de chance pour que ça arrive ? Demande-t-elle.

Pierre Garnier - Mon repère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant