Chapitre 41

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∆ Petit passage à caractère sexuel dans ce chapitre ∆

Je me réveille un peu plus tard dans la nuit. Je regarde l’heure et voit qu’il est 3h du matin. Le bus roule encore. Je jette un œil à Pierre qui dort profondément.

Je dois aller aux toilettes mais j’ai peur de le réveiller. Sauf que, je ne peux vraiment pas me retenir. Alors je me dégage doucement de ses bras et me dirige tant bien que mal vers les toilettes.

Après ça, je retourne vers le petit salon mais je m’arrête en cours de route en voyant Lénie assise sur un siège.

- Bah tu ne dors pas Lénie ?

- Non, j’y arrive plus, soupire-t-elle.

- C’est chiant ça.

- Et toi alors ? Demande-t-elle.

- Je devais aller aux toilettes.

- Ça va mieux d’ailleurs ? S’informe-t-elle.

- Actuellement ça va oui. Je voulais te remercier pour la bouillotte, ça m’a grave fait du bien !

- Pierre m’a fait trop rire en me l’a demandant d’ailleurs, rigole-t-elle.

- Pourquoi ?

- Il est venu en courant en panique limite et m’a demandé si j’ai mon truc pour soulager les problèmes de filles. Je me suis dit, mais pourquoi il a besoin de ma bouillote lui, dit-elle morte de rire.

J’explose de rire.

- Bon après, j’ai trouvé ça adorable qu’il cherche un truc pour te soulager, avoue-t-elle.

- C’est un amour vraiment.

- T’as de la chance d’avoir un mec aussi attentionné, affirme-t-elle.

- Oh que oui…

- Ça va, il est pas trop frustré ? Blague-t-elle.

- De nous deux, je crois que c’est moi la plus frustrée...

Elle ouvre la bouche, choquée avant de rire.

- Je te jure Lénie, je suis accro à lui.

- Lui aussi est accro à toi, confirme-t-elle.

- Je suis heureuse d’avoir découvert le sexe avec lui, sincèrement.

Elle me sourit, gênée un peu. Je vois qu’elle ne sait pas trop quoi dire.

- Enfin bref, j’irais pas plus dans les détails hein, plaisanté-je.

- Encore heureux !

- Bon je vais me recoucher. Essaye de dormir ma belle, conseillé-je.

- Oui, je vais essayer. Dors bien ma boulette.

Je suis surprise par son surnom. Je souris et lui fais un bisou sur la joue.

- Original comme surnom. J’aime bien.

- Autant que « princesse » ? Lance-t-elle.

- Aïe… Désolée mais aucun surnom ne pourra surpasser « princesse ». C’est définitivement celui que je préfère !

Elle fait une moue triste.

- « boulette », c’est mon deuxième surnom préféré. Mais chut, ne le dit pas à Pierre, murmuré-je.

Elle fait un grand sourire. Je lui fais un clin d’œil et me dirige vers le salon où Pierre est encore endormi. Il ronfle mais je trouve ça mignon quand même.

Pierre Garnier - Mon repère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant