White Wolf/ Lestappen

Moonlight

POV MAX

***Scène érotique***

Charles répond à mon baiser avec une telle rapidité que j'en reste surpris. Je m'accroche à lui en laissant aller mes impulsions que je retiens depuis des semaines. Des jours, des heures, des secondes à me retenir de le toucher ainsi.

Je ne peux pas le désirer. Tout dans mon code d'honneur, dans les règles de mon camp, tout m'empêche de le clamer mien. Tout m'empêche d'aller vers lui. Et pourtant il me condamne inconsciemment. Je me sens tel un junky en manque devant lui. J'ai besoin de lui. Mon attirance est tellement évidente. Et même si je lutte comme un demeuré pour ne serait-ce que garder mon esprit sain, je n'y arrive pas.

Je soulève son corps pour nous glisser sous les couvertures en me mouvant contre lui. Son corps est brûlant. Il va tomber en chaleur pour s'accoupler. Et je sens que mon corps se réchauffe également en ce moment même. Je sens le désir que je retiens à l'intérieur de moi depuis des semaines monter également. Je veux le réclamer. J'ai besoin de le réclamer.

I need him. He is mine.
I need to accept that.

« MIENS »

*Attend*

« MIENS RÉCLAMONS-LE! »

J'embrasse Charles à en manquer de souffle. Je sens son excitation grandir rien qu'à écouter les battements de son cœur. Et il s'agit de la plus belle mélodie que je n'aie jamais entendue avant aujourd'hui. Je dépose mes mains contre ses hanches en le tirant plus vers moi.

À moi. Juste à moi, m'hurle mon loup à mon oreille. Je sens tout mon corps me brûler alors que mes phéromones se déclenchent tout comme celles de Charles. Et je ne peux que haleter sous le toucher de ses doigts qui défont ma ceinture. C'est la première fois que cela survient pour moi depuis mes dix-sept ans. Mon loup n'a jamais clamé quelqu'un. Et pour la première fois, je sens mon corps s'éveiller comme jamais cela n'a été le cas.

Et bordel que j'en ai envie. J'ai tellement envie de lui. J'ai tellement besoin de m'enfoncer en lui. Tellement besoin de le prendre ici même dans mes draps. Dans cette pièce qui est littéralement ma demeure. De le faire venir comme personne ne l'a jamais fait. Je veux le sentir chaud autour de ma queue. Et je me surprends à avoir des envies indécentes comme je n'en ai jamais eu.

De vouloir le baiser, le défoncer, le faire supplier pour plus. De vouloir le baiser tout en le regardant au-dessus de moi. De l'entendre hurler mon nom, de l'entendre me supplier d'aller plus vite, plus profondément à l'intérieur de lui. Je m'agrippe à mon lit pour me retenir de le prendre immédiatement. Foutues phéromones.

J'halète en sentant les vagues de phéromones de Charles m'appeler. J'ai chaud. Terriblement chaud. Je sens ma queue littéralement dure dans mon boxer alors que Charles s'applique à essayer de descendre mon pantalon. Son corps est littéralement couvert d'une pellicule de sueur. Je ne fais que retirer son chandail sans attendre en voyant ses muscles se contracter devant le contact de ma peau et la sienne. Non de Dieu... comment... Je dois résister... Non bon sens calme-toi. Calme-toi. Je suis déjà dur. Je dois me toucher, me calmer.

-Charles... Je ... Il faut que je m'éloigne.

« OH NON! Tu ne nous fais pas cela! »

Et pour seule réponse, bien sûr, Charles se frotte contre moi de la manière la plus indécente qui soit. Celui-ci prend ma main et la dépose contre son ventre, remontant lentement, glissant sur son flanc, ses pectoraux, sa gorge... sa mâchoire.