Chapitre 2

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Sous la pression du désir actuel, Jordan se laissa totalement submerger par la sensation de la bouche experte de Jean Philippe. Son membre était encore douloureux et gorgée de sang, dû à l'excitation foudroyante que le plus âgé avait réussie à lui procurer.

Néanmoins, la tension qui l'avait empêché de le soulager glissa petit à petit, desserrant complètement ses testicules. Quant à cette frustration qui l'avait perturbé semblait se dissiper sous les gorges profondes maîtrisées du député, qui savait exactement comment l'emmener à un jouissement libérateur.

Les yeux fermés, il ne put s'empêcher de lâcher des petits gémissements. Jean Philippe était peut-être quelqu'un dans le cadre professionnel mais sa bouche était un vrai aspirateur, c'est comme s'il pouvait rentrer tout son membre dans la bouche de ce dernier. Ses mains ne quittaient pas le lavabo, lui-même ne pouvait pas savoir s'il pourrait tenir les cheveux de son collègue sans perdre pied.

Jean Philippe, pouvait à présent ressentir la bataille intérieure de Jordan pour ne pas éjaculer dans sa bouche.

"Je...je vais éjaculer." Réussi à dire Jordan laissant à la fin un souffle désireux. 

Le plus vieux comprit, celui-ci redoubla de lenteur, prenant soin d'explorer chaque centimètre de la queue d'étalon du plus jeune. Sa langue traçait des cercles lents autour de son gland, exactement comme Jordan avait procédé, reproduisant les mouvements de celui-ci, il descendit le long de sa verge d'un mouvement fluide, alors que sa main s'occupait des parties les plus sensibles de Jordan avec fermeté et douceur à la fois.

L'impression que ses mains allaient briser le lavabo, il cria de plaisir quand son membre se vida enfin dans la bouche du député.

"On se revoit bientôt pour le travail..." Dit Jean Philippe à l'entrée de son appartement. "Et pour un autre cours." Jordan sourire en coin, mit sa veste avant de remercier son collègue et de s'en aller. 

Jordan s'éloignant doucement la porte de l'appartement de Jean-Philippe , le cœur encore battant de ce qu'il venait de vivre. L'air frais du soir lui piqua le visage, mais il ne parvint pas à s'en réjouir. Ses mains tremblaient légèrement alors qu'il essayait de remettre en place les pièces du puzzle de son esprit. Ce qu'il venait de faire avec Jean-Philippe le troublait plus qu'il ne l'aurait imaginé. Il n'était pas homosexuel, il s'était répété cette phrase tant de fois, et pourtant, chaque leçon qu'il recevait l'attirait plus profondément dans un abîme dont il ignorait les contours.

En descendant les marches de l'immeuble, il se sentait à la fois vidé et étrangement plein, comme si une nouvelle énergie, sombre et inexplicable, circulait dans ses veines. Jean-Philippe avait été incroyable, beaucoup trop, mais Jordan savait qu'il ne faisait que gratter la surface d'un désir enfoui bien plus profondément en lui. 

Il n'aurait jamais pensé jouir dans la bouche d'un homme. Oui, il voulait prendre ces cours mais c'était superficiel simplement pour mettre Gabriel dans sa poche plus rapidement, le premier ministre était beau, intelligent et doux, il s'avait qu'il aurait eu du mal avec le délire homo mais il ne pensait pas s'être autant habituer en s'y peu de temps et encore moins avec Jean Philippe, il l'aimait beaucoup certes mais aimer profondément le sucer. 

Rien qu'en y pesant, il senti que son membre voulait de lui. Il n'allait pas commencer à devenir addict sexuellement. 

Il quitta l'immeuble, un ciel sombre l'enveloppant comme une couverture rassurante. Chaque pas le ramenait un peu plus à la réalité, mais il n'était pas prêt à affronter ses pensées. Pas encore. Il décida de marcher sans but précis, espérant que l'obscurité l'aiderait à dissiper les échos de la soirée.

Monsieur le professeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant