Chapitre 41

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⚠️Attention TW: sang, violence, tentative de viol...⚠️

- Bien, dit-il en constatant que je suis "calme".

Il retourne dans le couloir mais revient presque aussitôt, accompagné d'Isabella, des enfants et du dernier de ses complices. Ils étaient bien quatre, alors.

Je baisse la tête pour ne pas croiser le regard de Julia et qu'elle voit mon état, mais j'ai le temps de voir qu'elle ne pleure pas. Étonnamment, c'est Bianca qui pleure. Elle regarde Isabella, qui la regarde à son tour. Bianca attend que sa mère fasse quelque chose pour la sauver.

Je me rends compte que mon téléphone n'a pas été ramassé. Et que Julia est toute proche... Elle connait le code de déverrouillage... Mais je ne suis pas certaine qu'elle l'ait vu... J'évite de regarder mon téléphone avec trop d'instance pour ne pas que l'un des hommes le remarque et le déplace ailleurs.

- Bon, ma jolie, fait Chris en se frottant les mains. Sot tu acceptes, soit nous vous faisons vivre un enfer.

Isabella tremble de la tête aux pieds. Elle a peut deux, c'est évident. Elle me supplie du regard, mais je l'ignore.

- S'il te plaît, dit-elle. Fais-le.

Je plante mes yeux dans ceux de Chris.

- Je refuse.

Une ombre passé dans son regard.

- Très bien. Tu l'auras voulu. Je t'ai dit que je voulais une jolie fille en plus de l'argent. Quelle chance, il y en a quatre dans cette pièce !

Je me glace d'effroi. Il ne va quand même pas...

- J'ai déjà eu ta sœur, de son plein gré. La petite rouquine, ta fille, est très étrange pour une gamine de cet âge : elle n'a pas pleuré. Elle ne m'intéresse pas, car elle n'a aucune notion de quoi que ce soit. Il reste donc toi et l'autre fillette. Je sens que tu serais pas mal, mais...que tu préfères que je te choisisse plutôt que l'un des enfants...

Mon coeur semble s'arrêter. Il ne va pas...

- Ce sera donc elle ! proclame-t-il en pointant Bianca du doigt.

Celle-ci lance une oeillade désespérée à sa mère. A ma grande surprise, celle-ci intervient :

- Elle est jeune... Vous vous ennuierez avec elle... ma sœur a plus d'expérience...

Chris la toise.

- Rappelle-moi ce que tu m'as dit toutes les nuits.

Isabella ouvre la bouche comme un poisson hors de l'eau, mais ne répond pas.

- Tu as dit que tu ferais tout ce que je voudrais pour me rembourser mes dettes. Et je veux te fille. En plus, ça reste dans la même famille...

Isabella ne proteste même pas, ne défend même pas Bianca et se tourne vers sa fille.

- Fais-le, ma chérie.

Mais Bianca recule.

- Non.

Elle secoue lentement la tête, la voix blanche. Le regard d'Isabella se change en glace, comme si elle ne la connaissait pas, comme si Bianca n'était qu'un jouet à malmener, et pas sa fille.

- Fais ce qu'on te demande !

- C'est hors de question ! je m'écrie en défiant celle folle qui est la sœur et Chris du regard.

Chris me lance un regard d'avertissement, mais je ne recule pas.

- Tu es complètement tarée, Isabella ! je crie une nouvelle fois. Ta propre fille...

Isabella ne se tourne pas vers moi et insulte sa fille.

- ...tu es inutile. Tu devrais être heureuse de pouvoir aider ta pauvre mère à rembourser ses dettes !

Le regard de Bianca se voile, et je comprends.

- Bianca, ne fais pas ça. Non, non, non...

- Très bien. Je vais le faire. Pour toi, dit-elle à sa mère.

Celle-ci lui caresse les cheveux.

- Tu es gentille.

Bianca se dirige vers Chris lorsque Julia s'écroule. Je pousse un cri.

- Julia !

Je me précipite auprès d'elle, avant que quiconque puisse m'en empêcher. Soudain, je sens quelque chose de dure dans ma main. Mon téléphone. Et je comprends que Julia a fait semblant de tomber pour détourner momentanément l'attention et me passer mon téléphone sans se faire remarquer.

Je le glisse dans ma poche et me penche sur ma fille, écoutant son cœur.

- Julia ! Réponds-moi !!

C'est à mon tour de jouer la comédie, même si ça n'a jamais été mon fort...

Je me relève et toise l'homme qui surveillait Julia.

- C'est de votre faute ! je crie.

Je hurle sans m'arrêter. Je me rends compte que Chris n'a pas perdu de temps. Il a alllnge Bianca sur le canapé et est en train de retirer son pantalon.

- Faites-la taire ! rugit-il.

NON ! Moi vivante, personne ne touchera à Bianca, Julia et Diego !

Diego et moi nous précipitons vers Bianca. Isabella bat en retraite vers sa chambre, comme une mèche, alors que sa fille est sur le point de se faire violer !

Je hurle sur l'homme et le repousse de toute mes forces. Il tressaille puis se dresse de toute sa hauteur d'un air colérique. Je sens que je vais m'en prendre une...voire plusieurs. Et ça ne loupe pas ! Je fais signe à Diego d'emporter sa soeur loin de nous.

Chris empoigne par les cheveux et m'allonge sur la canapé. Je crie.

- Tant pis, ce sera toi, marmonne-t-il.

J'ai hurlé. Nos voisins ne sont pas sourds. Faites qu'ils aient appelés la police !

Il commence à s'allonger sur moi. Je le laisse faire. Au moment où il commence à baisser mon pantalon, je lui donne un coup en plein visage. Il crie, plus de surprise que de douleur, mais se redresse, et j'en profite pour ajouter un coup de genou bien placé. Il se plie en deux, et je sors mon téléphone d'une main tremblante. Je clique sur le numéro de mon frère, mais il ne décroche pas.

Paniquée, je crois à travers le salon pour rejoindre Diego, Bianca et Julia (toujours à terre) en raccrochant, puis je clique sur le numéro de Raphaël. Mais quelque chose me percuté de plein fouet, et je m'écroule. Je serre mon téléphone dans ma main. Le haut parleur est déjà enclenché...

- Tu vas regretter...

- Laisse-la ! s'écrie soudain la petite voix de Julia.

Il y a un impact, quelque chose tombe, puis plus rien. Le corps au-dessus de moi n'a pas bojge. Je lève les yeux. Julia est retombée, mais elle ne fait pas emblz'nt, cette fois. Un mince filet de sang coule de son arcade sourcilliere. Je pousse un cri. L'homme se redresse et leve une main.

Soudain, j'entends la voix de Raohael.

- Ophélia ? Pourquoi m'appelles tu ?

- Raphaël..., je souffle, la voix rauque. Viens vite chez moi... Il y a...

Le premier coup part.

- Ophélia ?! hurle Raphaël.

Je ne l'ai jamais entendu hurler de cette façon. Puis je me rends compte que je hurle aussi.

Je n'en peux plus. Mais je m'oblige à garder les yeux ouverts. Soudain, j'entends un grand fracas.

- C'est la police ! dit quelqu'un.

Tout se brouille, tout est flou. Je ne peux pas me lever.

- Julia, je murmure avant de m'évanouir.

Hello ! Je me suis peut-être un peu emballée sur la scène, désolée...😅 C'était comme si ma main écrivait toute seule sans pouvoir s'arrêter ! Qu'en pensez-vous ?

Merci de me lire ❤️

Only One Life (T1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant