Chapitre 32 - Dumbledore, vous êtes en état d'arrestation

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Les autres commencent à s'approcher, les yeux fixés sur le cadavre de l'araignée. Soudain, il disparaît. Je pousse une exclamation de surprise. 

- Pourquoi y avait-il une araignée dans la salle-sur-demande ? S'exclame Ron, me jetant un regard interrogateur.

Je hausse les épaules et Hermione se racle la gorge. 

- La salle fait apparaître ce dont nous avons besoin, récite-t-elle. 

- Qui avait besoin d'une araignée ? demande Ron d'une voix aigue. 

- Je ne sais pas... hésite la jeune fille. Peut-être qu'elle est apparut car Athéna avait besoin de se défouler. 

- Elle a aussi permis à Smith de fermer sa gueule, ajoute George. 

- C'était nécessaire pour apaiser les tensions, dit soudainement Harry. Elle a permis à Athéna de prouver qu'elle n'est pas une mauvaise personne. Même si la plupart d'entre nous le savait déjà, ajoute-t-il avec un sourire. 

Nouveau regard d'Hermione. Il est moins intrigué que tout à l'heure, elle semble comprendre de plus en plus ce dont elle doutait. Je jette un coup d'oeil au blond qui est ignoré de tous, adossé au mur. Mais avant qu'on ait pu faire quoi que ce soit, un énorme bruit retentit et le mur entourant la porte se fissure. Je remarque un petit trou dans le mur et me penche pour regarder au travers, en même tant que Harry. Un rose vomitif apparaît dans mon champ de vision et je recule vivement, manquant de trébucher sur Ron qui me redresse, une main dans mon dos. Il me lance un regard interrogateur mais je n'ai pas le temps de répondre qu'une horrible voix se fait entendre. 

- Bombarda maxima

Le mur explose et je m'accroupis en entrainant le rouquin avec moi. Je me protège le visage tandis que le garçon se met à tousser, respirant de la poussière. Nous nous redressons rapidement pour faire face à Ombrage et sa brigade inquisitoriale. Harry se tient juste devant moi et il recule doucement pour se placer à mes côtés. Le regard de l'horrible femme parcours notre assemblée puis s'arrête sur le jeune homme et moi. Une autre personne apparaît à ses côtés, tirant quelqu'un par le bras. Je reconnais Cho Chang, la tête baissée. C'est elle. Elle a bu le veritaserum et à révélé toute la vérité à Ombrage. Ce n'est techniquement pas de sa faute mais je ne peux m'empêcher de lui en vouloir tout de même. Harry jette un regard noir à la jeune fille quand Ombrage prend la parole. 

- Fouillez-les et prenez leurs baguettes, ordonne-t-elle. Laissez-moi Potter et Lestrange. 

Le garçon qui tenait la Serdaigle la lâche et suit la professeure. 

- Donne-moi leurs baguettes, lui dit-elle. 

Il nous les arrache des mains et les remets au crapaud. Si les regards pouvaient tuer, l'horrible inquisitrice serait déjà morte. 

- Professeure, appelle une fille. 

Elle se tourne vers elle et prend la feuille qu'elle lui tend. J'ai déjà vu cette feuille. J'ai dû y inscrire mon nom quand je suis venue, même si c'était que pour une fois au départ. C'est la liste de nom d'Hermione qui registre tous les membres de l'armée de Dumbledore. Les yeux d'Ombrage parcourent la feuille des yeux, son visage se tordant de rage. 

- Laissez-les partir, j'ai leurs noms, dit-elle. Rendez leurs baguettes.

Tous le monde quitte la salle, même les membres de la brigade inquisitoriale. Ombrage nous retient, Harry et moi, et nous sommes obligés de la suivre. Elle nous mène au bureau de Dumbledore et donne le mot de passe à la gargouille avant de monter les escaliers. Cho est avec nous elle aussi. Nous entrons dans le bureau, le directeur assis derrière ce dernier. Peu de temps après, quatre personnes entrent dans la pièce. McGonagall, le premier ministre et deux aurors. J'étouffe une exclamation de surprise mais ne dis rien, échangeant un regard avec Harry. 

- Tenez monsieur le ministre, dit Ombrage. Nous en avons la preuve maintenant.

Après avoir lu rapidement, Cornelius Fudge lève les yeux vers Dumbledore. 

- Vous avez levé une armée contre nous, dit-il, en colère. 

- Non ! Ce n'est pas lui ! s'exclame Harry dans une tentative désespérée pour sauver le professeur. 

- Si, c'était moi. J'ai créé cette armée en effet et j'ai chargé monsieur Potter de rassembler les élèves pour moi, déclare Dumbledore. Il n'y a que moi à blâmer. 

Un sourire sadique s'affiche sur le visage d'Ombrage et je me sens désolée pour le directeur.

- Non ! s'exclame Harry. C'était moi ! 

Le ministre semble énervé, ne sachant pas qui croire. 

- Demandons à miss Chang, propose Dumbledore.  

Ombrage se tourne vers elle et je remarque un filet d'air passer prés de moi. Je tourne la tête vers l'un des aurors qui met un doigt sur sa bouche. J'obéis. Ce doit être un membre de l'armée de Dumbledore. 

- C'est Dumbledore qui est à l'origine de tout ça ? Pas Potter ? demande précipitamment Ombrage. 

Elle acquiesce et Ombrage la secoue fortement. 

- Arrêtez ! s'exclame McGonagall. 

Ombrage la lâche tandis que Fudge se tourne vers le directeur. 

- Dumbledore, vous êtes en état d'arrestation, décide le premier ministre. Dawlish, Shacklebolt, attrapez-le. 

Ils s'avance, Shacklebolt réticent. C'est lui qui à utilise le sortilège le l'impérium contre Cho. 

- La procédure dit que l'accusé doit se rendre sans résistance, commence Dumbledore. Or ce n'est pas ce que j'ai prévu de faire. 

Il se lève et Fudge, Ombrage et Dawlish dressent leurs baguettes. Soudain, le phoenix du directeur s'envole et le professeur tape des mains, une lumière blanche nous aveuglant. Je détourne le regard pendant quelques secondes avant de regarder autour de moi. Le ministres et ses alliés sont à terre, inconscient. McGonagall ramasse nos baguettes et nous les tend à Harry et moi tandis qu'ils commencent à se réveiller. 

- Je pense qu'on devrait laissez ces jeunes gens retourner dans leurs dortoirs, suggère sévèrement la professeure. 

Ils ne disent rien et la professeur de métamorphose nous ouvre la porte, nous laissant sortir. Cho est derrière nous tandis que nous descendons les escaliers et débarquons dans le couloir. Il est vide, heureusement. 

- Je suis désolée, dit la jeune fille, les larmes aux yeux. 

Harry l'ignore en s'éloignant et je reste quelques secondes avant de suivre le jeune homme. Nous parcourons les couloirs jusqu'à ce il me tire dans un angle du couloir. Il enfouit son visage dans mon cou et je l'enlace. 

- Qu'est-ce qu'on va faire sans lui ? 

- On va continuer à résister, comme on l'a toujours fait. Même si l'A.D. n'existe plus. 

J'acquiesce, une autre question au bout des lèvres. 

- Elle va nous mettre des retenues hein ? On ne va pas s'en sortir indemnes. 

- C'est fort probable. 

Il dépose un doux baiser sur mes lèvres. 

- Mais ne t'inquiète pas, je serais toujours là pour te protéger, promet-il. 

- Moi aussi je veux te protéger ! 

- Et tu le feras. 

Nous nous embrassons plus passionnément, jusqu'à regretter d'être dans un couloir. Je finis par bailler et Harry pose sa main sur ma joue. 

- Il faut que tu ailles dormir, dit-il en déposant un baiser sur mon front. 

- Tu as raison, bonne nuit ! 

- Bonne nuit ma princesse des ténèbres. Je t'aime. 

- Je t'aime aussi. 

Nous nous embrassons une dernière fois avant que je ne disparaisse dans la nuit, direction mon dortoir. 

Harry x Reader | Good and EvilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant