𝐌𝐨𝐨𝐧.

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Ares.

Celà faisait déjà une semaine que j'évitais Anderson, après avoir entendu sa conversation avec sa mère, je devais à tout pris accomplir ma mission et éliminer les Anderson.

Aujourd'hui on est samedi, j'étais dans un parc assis sur un bac avec une clope à la main. On est en plein mois de printemps, ici à Memphis il fait plutôt frais que d'habitude, les oiseaux chantaient et les feuilles tombaient. Pour certaine personne vois les printemps comme le renouveau mais moi je le vois juste comme une saison inutile comme tout les autres d'ailleurs, la seule saison potable c'est l'hiver.

- Putain. Crie-je.

Un putain d'oiseaux venait de chier sur mes chaussures la ! Satané oiseaux !

- Pourquoi tu cries comme ça Ares ? Me questionne Mariah.

Je la lance un regard noir, comment-a-t-elle su la où j'étais ? C'est vraiment une vrai pot de colle.

- Ça ne se voit pas clocharde ? Dis-je en pointant la merde que l'oiseau avait fait.

Elle baisse les yeux sur mes pieds et dit :

- Oh désolée, tiens un mouchoir.

Je prends son mouchoir et essuie mes chaussures et ensuite je le jette. Mariah étai plutôt mignonne comme fille mais je ne l'aimais pas et je ne voulais pas avoir des rapports sexuels a avec elle. Malgré son magnifique corps.
Car je sais qu'après je vais me lasser et être dégoûtée par elle, donc je préfère éviter de la montrer de l'importance pour ne pas la faire souffrir après.

- Mariah, que fais-tu encore à Memphis ? Notre mission est terminée tu peux retourner chez toi. Dis-je.

- Ares, je voulais te demander s'il y a des sentiments entre nous. Dit-elle.

Merde.

Je voulais à tout prix éviter que ça arrive, maintenant je risque de la blesser si je dis que je ne l'aime pas. Mais malheureusement j'y suis obligé, je risque de la rendre encore plus malheureuse si je la mens en lui disant que j'ai des sentiments pour elle.

- Non, on a juste eu une relation professionnelle, j'ai adoré travailler avec toi, maintenant tu peux rentrer chez toi.

Un peu cru mais il le fallait.

- Bien. Lâcha-t-elle avant de s'éloigner.

J'écrase ma clope sur le bac et me dirige vers ma voiture, je devais organiser un plan B au cas où mon A ne fonctionne pas. Car je ne pense plus vouloir Anderson. D'après mes recherches son père ne l'aime pas vraiment. Son père risque de faire foirer mon plan s'il refuse de sauver sa fille. Je n'ai pas envie de prendre le risque.

J'entre dans la voiture et ferme la portière puis attache ma ceinture. Je me mets à conduire à une vitesse assurée. Les rues de ce quartier étaient super pour un
film de thriller, elle me donnait très envie de tuer Issac Anderson ici en pleine nuit.

Après quelques minutes j'arrive dans une maison assez grande que j'avais réservé pour quelques mois afin de pouvoir travailler sur notre mission à Memphis.
Je gare ma voiture dans l'allée et sors pour marcher vers la maison.

Apryl au cœur de la mafia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant