Remember me

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Apryl.

Mes pupilles étaient lourdes, malgré que ça fait au moins une dizaine de minutes que je me suis réveillée, je n'arrivais pas à ouvrir les yeux, j'essayais mais en vain. Il n'y avait aucun bruit autour de moi, c'était calme.

Très calme.

Et si Scarlett ou Lucas étai rentré de force dans ma chambre et ont vu Ares et que maintenant ils attendaient mon réveil pour me tuer ?

L'idée que ça arrive me terrifie et je me lève d'aussi tôt.

En ouvrant brusquement les yeux la lumière de la pièce me frappant aussitôt et je referme directement les yeux en reposant tout mon poids. J'ouvre petit à petit.

- T'es vraiment une dégénérée mentale. Dit Ares.

Il était sur mon balcon en train de fumer.

- Toi là ferme. Dis-je en me levant de mon lit.

- Tu sais que tu ressembles à un Blobfish quand tu dors ? Me questionne-t-il avec sarcasme.

Oh le fils de chien.

- Et toi tu sais que ça fait psychopathe de regarder quelq'un dormir ? questionne-je en retour.

Je regarde mon corps et me rends compte que je ne portais plus les habits que j'avais portés quelques heures auparavant et je n'avais plus les cheveux plaqués mais il était tressé en deux tresses collées.

- C'est toi qui m'a déshabillé ? Questionne-je.

- Non, la blonde est passée. Répondit-il.

- Julie ? Questionne-je.

Je voulais en être sûre, j'avais peur que ça soit lui qui m'aie déshabillé.

Il hoche la tête et se retourne pour regarder le ciel.

Sa présence m'agace fortement, j'avais aussi peur de me faire cramer par Lucas.
Je devais lui dire de partir.

- Je peux te parler deux secondes ? Demande-je.

- Non j'ai pas envie de parler. Dit-il calmement.

Il se prend pour qui ? Je vais quand même lui parler.

- Tu n'es peut pas rester ici avec moi, ta présence ici me rend nerveuse. Avoue-je.

- Ne t'inquiètes pas t'es pas mon style et je ne t'es toucherait même pas avec un baton. Dit-il en jeta sa cigarette.

Il se dirige vers le lit et s'allonge.

Il aimait vraiment dormir sur mon lit.

- Non c'est pas pour ça, j'ai juste peur qu'un jour Lucas entre dans ma chambre et t'es trouve allongé sur mon lit. Dis-je calmement.

- Tu n'auras quand dire que je suis ton petit ami. Dit-il désintéressé.

Quoi ? Lui mon petit ami ? Jamais de la vie.

- Non, je ne veux déjà pas être associé à toi. Déclare-je froidement.

Il se tourne vers moi et me regarde de haut en bas puis il regarde son reflet sur son téléphone et dit :

- Déjà c'est moi qui refuse d'être associé à un exemplaire raté de Shoto et je suis vraiment beau comparé à toi, tu es super laide. Dit-il en me regardant droit dans les yeux.

Apryl au cœur de la mafia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant