Caput XI

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Double update surprise tadaaa (attention : Wattpad a inversé dans les notifs mais c'est le deuxième celui-ci, il faut commencer celui d'avant XD) ! Bon c'est pas tant une surprise que ça puisque je devais poster qu'un seul chapitre mais il était tellement long (presque 8k de mots) que j'ai décidé de le couper en deux. Ce sera plus agréable à lire pour vous.

On reste dans la continuité du précédent = tout autant d'indices et de détails à ne pas négliger.

Bonne lecture bis <3









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C'est à une heure assez matinale que je découvre l'immeuble dont Namjoon Findel m'a parlé, perdu au milieu d'une avenue de l'Opéra vide de monde. Celle-ci se trouvant près de ma faculté, j'ai décidé de m'y rendre avant le début de mon cours des sources du droit criminel prévu à dix heures.

Je lève mon menton, puis observe le bâtiment qui se dresse sur deux étages. Rien d'impressionnant, il ressemble à tout ce qui peut se trouver dans les rues de la capitale.

Les plaques dorées dont il m'avait parlé sont bien présentes. Enfin, pas tout à fait, puisqu'une seule est posée sur la pierre sombre, gravée au nom de l'avocat que je recherche. Ce constat me chiffonne. Au-dessus, l'appellation de son bureau d'associés est écrite en italique, d'une police large et distinguée qui est d'une élégance remarquable.

Cabinet Findel & associés.

Pourtant, en-dessous ne se trouve qu'une place vide où les trous des vis qui avaient, jadis, soutenu un rectangle similaire, sont là pour seuls vestiges.

C'est étrange.

Soit il vient de changer d'associés - auquel cas il serait plutôt logique de voir que les emplacements ont déjà été utilisés - soit il s'agit de son nouveau domicile.

Mais dans ce cas, pourquoi son enseigne serait la seule accrochée ?

Je ne m'attarde pas plus que cela sur ce détail étrange et lève le doigt afin d'appuyer sur le bouton métallique à ma droite. La mélodie de la sonnette parvient jusqu'à moi, étouffée par l'épaisse porte brune où une simple fente dorée la décore.

Mes yeux remontent et heurtent un élément qui les oblige à s'arrêter.

D'un coup, tout autour de moi semble se mettre sur pause.

Il y a un anneau noir, à la peinture écaillée, planté en plein milieu.

Un frisson désagréable remonte le long de mon dos. Il ne parvient pas au bout de mon échine, bloqué en plein milieu.

Pourquoi m'est-il familier ?

Je reste stoïque, hypnotisé par ce qui, d'apparence, sert uniquement à se jeter contre la porte afin d'alerter sa présence, mais qui ravive en moi un souvenir incertain, flou, dont je suis ni sûr de l'existence, ni convaincu de la forme.

L'Orateur | TaeKookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant